Les grèves à répétition des enseignants ravivent la menace d’une année scolaire compromise. La réunion qu’a tenue hier, lundi 27 novembre 2023, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avec les dirigeants syndicaux du secteur de l’Éducation nationale, n’a pas suffi à résoudre les divergences, plongeant le secteur éducatif dans une profonde incertitude.
Sollicité par Le360, Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves du Maroc (FNAPEM), a mis en avant l’impact des grèves à répétition des enseignants sur le processus d’apprentissage des élèves inscrits dans les écoles publiques. Pour lui, «chaque jour d’école perdu représente une opportunité d’apprentissage manquée».
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Le président de la FNAPEM a, par ailleurs, relevé qu’un manque de confiance s’est installé entre les syndicats et les coordinations d’enseignants, exacerbant la crise, pointant ainsi du doigt cette méfiance comme un obstacle majeur à la résolution de cette impasse.
Noureddine Akkouri a, en outre, exprimé sa confusion face à la situation. Il a noté que le gouvernement a répondu à plusieurs demandes des enseignants, y compris le gel du statut unifié. Aujourd’hui, l’enjeu principal demeure, d’après lui, la préservation des intérêts des élèves. «La crise actuelle est un appel à une action urgente pour sauver l’année scolaire et, par extension, l’avenir de nos jeunes», a-t-il conclu.
À noter qu’une réunion entre le ministère de l’Éducation nationale et la FNAPEM devrait avoir lieu ce mardi pour mettre en exergue ce qui a été décidé hier lors de la réunion tenue entre le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et les dirigeants syndicaux du secteur de l’Éducation nationale. Il s’agit notamment des quatre syndicats représentatifs de l’enseignement public, affiliés à l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Fédération démocratique du travail (FDT).