«Pas de région modèle au Maroc!». C’est le constat que dresse Aujourd’hui Le Maroc, dans son édition du 30 mars, où il nous livre une synthèse du rapport sur les inégalités régionales en matière des droits humains que vient de réaliser la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) adossée au ministère des Finances. «Cette évaluation s’est faite à travers l’appréciation de plus de soixante indicateurs que la DEPF a jugé pertinents pour mesurer l’état d’avancement des régions au regard d’une trentaine de droits fondamentaux sur la période 1998 – 2013», nous explique le quotidien. Parmi ses droits, on peut citer le droit à la justice, le droit d’entreprendre, le droit à la protection médico-sanitaire maternelle et infantile, le dialogue social, la protection de l’environnement…
De cette synthèse, il ressort que sept régions ont, en 2013, un accès aux droits fondamentaux meilleur que la moyenne nationale établie sur la base d'un indice composite. Sur la première marche du podium, on retrouve la région de «Laâyoune – Boujdour», talonnée par «Rabat-Salé» et «Guelmim Smara». La région de «Tadla-Azilal» se classe en revanche dernière des seize régions actuelles du royaume. «En matière d’enseignements de cette étude, la DEPF constate que les progrès réalisés en termes d’accès aux différentes générations des droits de la personne ont non seulement suivi des dynamiques différenciées selon les régions et selon la nature des droits, mais qu’elles interpellent une approche plus cohérente qui peut optimiser leurs effets bénéfiques sur les populations cibles et en restituer le principe de l’indivisibilité des droits dans la vie quotidienne des citoyens», peut-on lire dans Aujourd’hui Le Maroc. Et de conclure que «cette ambition n’a de chance de se réaliser que si elle s’irrigue de vertus de la démocratie participative». A bon entendeur...