La province de Tata en alerte face à la menace des criquets pèlerins

Des criquets pèlerins dans un champ de maïs à Meru, au Kenya, le 10 février 2021. 

Les autorités locales de la province de Tata ont mis en alerte tous leurs services pour faire face à une invasion imminente d’essaims de criquets pèlerins en provenance des zones frontalières avec l’Algérie.. Yasuyoshi CHIBA / AFP

Revue de presseLes autorités locales de la province de Tata ont mis en alerte tous leurs services pour faire face à une invasion imminente d’essaims de criquets pèlerins en provenance des zones frontalières avec l’Algérie. Une revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 24/03/2025 à 21h09

Les autorités locales de la province de Tata ont mobilisé leurs services administratifs et techniques, ainsi que leurs représentants territoriaux, les enjoignant à une vigilance accrue le long des zones frontalières avec l’Algérie. Cette mesure préventive intervient en anticipation de l’arrivée potentielle d’essaims de criquets pèlerins, redoutables ravageurs des cultures, rapporte Al Akhbar du mardi 25 mars. Une équipe spécialisée du Centre national de lutte antiacridienne (CNLA) a été dépêchée sur place afin d’évaluer la situation et de circonscrire toute prolifération dans les secteurs de l’Oued Draa, avant que ces insectes ne gagnent les zones habitées.

Cette alerte fait suite à la récente apparition de nuées de criquets en phase de reproduction aux abords de M’Hamid El Ghizlane, dans la province limitrophe de Zagora. Les services compétents ont d’ores et déjà engagé des campagnes de traitement insecticide pour endiguer la menace.

Des essaims en provenance de pays voisins avaient déjà envahi la région en mai 2023. Une réaction rapide et coordonnée des autorités locales et du CNLA avait alors permis de traiter plus de 27.000 hectares, couvrant les territoires de Tata, Aka et Foum Lahcen. Les moyens déployés avaient inclus une flotte de 23 véhicules tout-terrain équipés de systèmes de pulvérisation, ainsi que deux avions mobilisés pour les zones escarpées et opérant depuis l’aéroport de Tata.

«Ces interventions avaient permis de circonscrire l’invasion aux lits d’oueds et aux reliefs rocailleux, épargnant ainsi les oasis et les terres agricoles d’un désastre écologique et économique», rappelle Al Akhbar. Ces opérations massives et intenses ont permis de les circonscrire dans les récifs et les oueds qui coulent dans l’Oued Draa, avant qu’ils n’atteignent la profondeur de la province. Elles ont également permis de sauver les cultures vivrières et horticoles, ainsi que les arbres fruitiers et les palmiers en phase de maturation.

Par Hassan Benadad
Le 24/03/2025 à 21h09

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