Accessible via les sites électroniques hadithm6.com et hadithm6.ma, ainsi que sur Play Store et bientôt sur App Store, cette plateforme numérique a pour vocation d'informer le grand public sur le degré d’authenticité ou de faiblesse d'un hadith.
Lors d'une rencontre à Rabat dédiée au lancement de la plateforme «Mohammed VI pour le Hadith Acharif», le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, a relevé que le lancement de cette plateforme constitue un évènement religieux, scientifique et informatif d'envergure, à même de répondre au besoin du grand public en termes d’apprentissage de la religion et de la Sunna.
La connaissance de l’islam nécessite l’apprentissage du Coran, a indiqué le ministre, citant Surat Al Hijr-15-9- «En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien».
«Le Coran que nous possédons aujourd'hui est exactement le même qui fût révélé au Prophète Sidna Mohammed», a-t-il affirmé.
Lire aussi : Le roi Mohammed VI lance Addourous Alhadithia, un nouveau programme religieux de la SNRT
Ahmed Taoufiq a également mis l'accent sur l’importance de l’étude de la Sunna, qui renferme la tradition et les pratiques du Prophète Sidna Mohammed et constitue la deuxième référence pour tout musulman.
La Sunna, a-t-il poursuivi, regroupe, entre autres, les paroles, actions ou encore les comportements du Prophète Sidna Mohammed, qui constituent les hadiths, a-t-il rappelé, mettant en avant l’importance de vérifier l’authenticité de chaque hadith.
A ce titre, Ahmed Taoufiq a précisé que si un hadith est rapporté par l'imam al-Boukhari ou Moslim dans leurs «Sahihs» ou par l'imam Malik dans son «Mouwatta'a», il est alors authentique, estimant que bon nombre de hadiths, non cités par ces sources, demeurent cependant faibles.
La plateforme «Mohammed VI pour le Hadith Acharif», qui peut accueillir jusqu’à 10.000 utilisateurs en même temps, regroupe une dizaine de milliers de hadiths du Prophète Sidna Mohammed, dont l'authenticité fut ou non vérifiée, a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, elle permet une interaction entre l'utilisateur et les oulémas via la rubrique «questions-réponses», a souligné le ministre, ajoutant que le questionneur recevra une réponse par mail dans un délai de 24 heures.