L’attitude est pour le moins ressemblante. C’est ainsi que la femme de Touafik Bouahcrine, le directeur d’Akbar Al Yaoum accusé de viols et de traite d’êtres humains, entre autres, a préféré gardé le silence devant la police judiciaire de Casablanca. Entendue ce lundi 8 octobre sur fond de tentative d’introduction illégale de téléphones portables en prison via corruption, la concernée s’est refusée à toute réponse quant aux questions qui lui ont été posées. Les soupçons de la police judiciaire se fondent pourtant sur les déclarations d’un des proches de Bouachrine.
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Rappelons qu’alors que son procès s'est poursuivi, ce même lundi à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, et qu’il se trouvait au tribunal, Taoufik Bouachrine a refusé de se présenter devant le juge. A la demande de la défense des plaignantes, et comme le stipule la loi, il a ainsi été présenté de force. «La loi permet au président de la chambre criminelle de rappeler à l’ordre toute personne refusant de se présenter devant le juge après demande du procureur du Roi, quitte à utiliser la force publique», explique Abdelfettah Zahrach, membre du comité de défense des présumées victimes.