Pédophile d’El Jadida: confirmation des 20 ans de prison en appel

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Revue de presseLa cour d’appel a confirmé la condamnation en première instance du pédocriminel d’El Jadida à 20 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 dirhams. L’accusé était poursuivi pour «trafic d’êtres humains et atteinte à la pudeur». Cet article est une revue de presse d’Assabah.

Le 05/07/2024 à 22h18

La cour d’appel d’El Jadida a confirmé le jugement rendu en première instance à l’encontre du «pédophile de Sidi Bouzid». Il a été condamné à 20 ans de prison ferme pour «trafic d’êtres humains et atteinte à la pudeur».

L’affaire avait éclaté en juillet 2023 sur la plage d’El Jadida après la diffusion d’une vidéo montrant le pédocriminel se livrant à des attouchements sexuels à l’encontre d’un enfant de neuf ans, rapporte Assabah du week-end (6 et 7 juillet). L’accusé, un quinquagénaire père de quatre enfants, a comparu mercredi 4 juillet devant la chambre criminelle. Après avoir vérifié son identité, le président de la cour lui a rappelé qu’une année plus tôt, une vacancière avait filmé la scène.

Cette vidéo, poursuit le juge, a mis à jour d’autres méfaits, notamment la présidence d’une association sportive et l’organisation d’une colonie de vacances anarchique pour apprivoiser ses victimes. Le président de la cour a rappelé que l’accusé avait avoué ses crimes pendant toutes les étapes de l’instruction judicaire. Prenant la parole, le prédateur sexuel s’est décrit comme quelqu’un qui ne peut contrôler ses pulsions «maladives». Sa défense l’a conforté, affirmant qu’il souffre d’une maladie psychique qui lui cause des troubles qui lui font perdre tout contrôle sur son comportement.

Pour le président de l’association «Matkich Waldi» (Touche pas à mon enfant), Hicham Hartoune :«La soi-disant maladie de l’accusé relève d’une tentative d’échapper à la responsabilité pénale. Est-il possible, pour un malade, de présider une association sportive et d’exercer en tant que salarié dans une société privée?» Selon lui, son association comparait devant cette cour, en tant que partie civile, pour «défendre l’enfance de nos enfants et combattre les pédophiles».

Le ministère public a demandé à la cour de condamner l’accusé à une lourde peine étant donné la gravité de ses actes qui «ont porté atteinte aux valeurs de la société». Après délibérations, la cour a confirmé le jugement en première instance en condamnant le pédocriminel à une peine 20 ans de prison assortie d’une amende de 200.000 dirhams.

Par Hassan Benadad
Le 05/07/2024 à 22h18