Décidément, Taoufik Bouachrine, le directeur d’Akhbar Al Yaoum accusé notamment de viols et de traite d’êtres humains, n’est pas au bout de ses peines ce lundi 8 octobre. Emmené par la force publique devant le juge alors qu’il refusait dans un premier temps de comparaître, il a fini par perdre le contrôle en pleine audience.
Alors qu’il ne cessait d’interrompre la plaidoirie de Me Mbarek El Messkini, un des avocats des plaignantes, Abdelfettah Zehrach, autre membre du comité de défense des présumées victimes, est intervenu, d’après ses dires, pour demander à la Cour de faire peigner l’ordre. C’est là que Taoufik Bouachrine s’est juté sur ce dernier, l’a poussé en lui criant en dialectal des «va-t-on». Me Zehrach parle ainsi d’ «agression » et de « geste irresponsable », appelant la Justice à appliquer la loi.
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De leur côté, les avocat de la défense de Bouahcrine ont nié en bloc ces affirmations, certifiant que c’est Zehrach qui aurait attaqué Bouachrine.
Rappelons que l’épouse de Bouachrine a été entendue ce même lundi sur fond de tentative d’introduction illégale de téléphones portables en prison via corruption. La concernée s’est refusée à toute réponse quant aux questions qui lui ont été posées. Les soupçons de la police judiciaire se fondent pourtant sur les déclarations d’un des proches de Bouachrine.