Plusieurs patrons de petites et moyennes entreprises étaient liés par des contrats, signés à l’issue d’appels d’offres publics en bonne et due forme, avec des établissements scolaires de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers, dans son ancienne configuration.
Selon le quotidien Assabah du lundi 31 juillet, les entreprises en question ont régulièrement livré les établissements scolaires de la région en produits alimentaires durant les années 2014, 2015 et le premier semestre de 2016. Elles n’ont pourtant jamais reçu un seul sou en contrepartie, ce qui ne les a pas empêchées de continuer à fournir les établissements scolaires, par respect pour la continuité de ce service public de l’éducation.
Or, avec la nouvelle régionalisation, qui a vu fusionner l’AREF de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers, et celle du Gharb-Chrarda-Bni Hssein, lesdits établissements scolaires se sont tournés, depuis, vers d’autres entreprises, laissant leurs anciens fournisseurs au bord de la route, sans le moindre préavis et surtout, qui plus est, sans leur payer la moindre facture pour les deux années et demie de services rendus.
Selon Assabah, l’ardoise que réclament ces entrepreneurs aux établissements scolaire relevant de l’ancienne AREF de Rabat se chiffrerait à 96.360.000 DH. Vu la nouvelle configuration des Académies régionales de l’éducation et la formation, un gros problème juridique se pose désormais pour les entrepreneurs en colère, dont certains risquent la prison à cause de factures impayées à leurs partenaires dans lesdits marchés.
Mais, à travers ce sit-in qu’ils projettent d’organiser à Rabat, ils comptent bien se faire entendre par le département de Mohamed Hassad, qu’ils interpellent en premier.