Dans la commune de Talat N’Yaaqoub (province d’Al Haouz), les deux ministres se sont enquis de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de la Mosquée de Tinmel, berceau de la dynastie Almohade.
Supervisé par la Direction des mosquées au ministère des Habous et des Affaires islamiques, ce projet de réhabilitation et de valorisation de la mosquée de Tinmel (la plus grande mosquée construite par le calife Almohade Abdelmoumen Ibn Ali en 1156 G), s’étale sur 18 mois.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Ahmed Toufiq a indiqué que la construction de cette mosquée remonte au VIe siècle de l’Hégire (XIIe siècle apr. J.-C.), relevant que c’est à partir de cette ville qu’a vu le jour la dynastie des Almohades qui jouit d’une place de choix dans l’histoire du Maroc et du monde.
Notant que des travaux de restauration ont été menés au cours des années 1990, Ahmed Toufiq a souligné que cette opération de réhabilitation se poursuit afin de préserver cet édifice, conformément aux normes en vigueur en matière de restauration, et ce, avec le soutien scientifique et technique du ministère de la Culture.
Pour sa part, Mohamed Mehdi Bensaid a relevé que la mosquée de Tinmel reflète de manière éloquente la civilisation Almohade, mettant en évidence l’importance de l’aspect archéologique pour assurer le succès de l’opération de restauration, à travers les recherches et les études menées à cet effet.
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Et le ministre d’expliquer que ces travaux de restauration visent la préservation et la mise en valeur de la civilisation de la dynastie Almohade et des rôles qu’elle a joués à travers l’histoire, notamment en Afrique de l’Ouest et en Andalousie.
Il a fait savoir qu’il sera procédé à la construction d’un musée à côté de la mosquée de Tinmel, dans le but de présenter et de faire la lumière davantage sur le rôle joué par cette région, ajoutant que les opérations de restauration, qui reposent sur l’aspect archéologique, renforcent l’industrie culturelle et consolident l’activité touristique, notamment en termes d’attraction de touristes.
L’industrie culturelle est susceptible de contribuer au renforcement de l’économie sociale dans cette partie du territoire national en général, et dans la région de Marrakech-Safi en particulier, a conclu le ministre de la Jeunesse.