Après avoir transféré plusieurs élèves des provinces touchées par le séisme dans des établissements basés à Marrakech, le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports met en place des alternatives pour assurer la continuité des enseignements dans les zones sinistrées.
Parmi celles-ci, des constructions modulaires pour remplacer les établissements touchés, à travers l’initiative «Rebuild» développée en partenariat avec la School of Architecture, Planning & Design (SAP+D) de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), en attendant l’achèvement des travaux de reconstruction.
Ce projet, soutenu par la Fondation OCP, sera mis en place en collaboration avec les autorités locales, les organismes de travaux publics, et quatre entreprises marocaines.
«L’objectif principal de ce projet est de remplacer les classes sinistrées par des constructions modulaires de 54 m², des bureaux de 9 m², des installations sanitaires et des logements d’appoint de 12 m². Ces bâtiments semi-permanents seront déployés initialement dans les provinces de Chichaoua, Al Haouz et Taroudant», indique l’UM6P dans un communiqué publié le 30 septembre sur son portail.
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D’après l’UM6P, ce projet «repose sur des concepts avant-gardistes et des techniques de construction modulaire avec une ossature en acier, développés grâce aux recherches approfondies, à l’expérience et à l’expertise de cette institution académique (SAP+D)». Mieux, ces constructions modulaires «prennent en compte les exigences ergonomiques spécifiques d’un environnement éducatif, tout en intégrant des normes élevées de résilience face aux aléas climatiques et sismiques».
Au total, 500 classes seront réalisées en deux mois durant la phase pilote, pour répondre aux besoins urgents de ces localités. «Les prototypes sont déjà installés, notamment à Asni et pourront accueillir les élèves à partir de la semaine prochaine», souligne l’établissement de Benguerir.
À noter que ces unités seront maintenues dans ces zones après le programme de reconstruction des classes endommagées pour pallier les conséquences de retards de chantiers ou les cas d’encombrement des classes.
