Un Soudanais naturalisé australien de 46 ans, considéré comme le principal accusé dans cette affaire, a écopé de 19 ans de prison ferme. Un Syrien, deux Thaïlandais et une Marocaine ont écopé chacun de 16 ans de réclusion.
Le Soudanais, qui dirige le «Dream Disco Pub» au quatrième étage de l'hôtel Zenith au quartier chaud de Nana, a été poursuivi pour traite d’êtres humains et proxénétisme. Selon les éléments du dossier, les quatre Marocaines ont été forcées à se prostituer dans l’établissement d’octobre 2016 à mars 2017, avant d’être secourues lors d’une descente de la police.
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Selon les quotidiens anglophones Bangkok post et The Nation, la Marocaine impliquée dans ce trafic avait attiré et amené les quatre femmes marocaines en Thaïlande en leur promettant un emploi de serveuse. La même source ajoute que les quatre Marocaines ont accédé à la Thaïlande via le Laos. Une fois sur place, les quatre femmes ont été placées dans l’hôtel de passe sous la garde du ressortissant syrien et de deux Thaïlandais.
D’après les éléments du dossier, les victimes ont été régulièrement violentées et agressées par les proxénètes. Depuis l’éclatement de cette affaire, deux Marocaines ont regagné le pays alors que deux autres sont restées en Thaïlande pour témoigner. Le verdict dans cette affaire était rendu première instance et les accusés, poursuivis en liberté provisoire contre dépôt d’une caution, ont la possibilité de faire appel de ce jugement.