Viandes: l’Intérieur déclare la guerre à l’abattage clandestin et au circuit parallèle

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur

Revue de presseDans sa réponse à une question écrite, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a présenté le bilan des saisies de viandes issues d’abattages clandestins. Une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 14/03/2024 à 21h01

A la Chambre des conseillers, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a déclaré que des commissions provinciales avaient saisi plus de 13,3 tonnes de viandes issues d’abattages clandestins. Cette saisie s’est faite dans 22 provinces et gouvernorats à l’issue de 17.538 contrôles.

En 2023, 24.608 contrôles de viandes ont été effectués dans plus de 182 points de vente de viandes rouges, entre boucheries, restaurants, snacks, centres commerciaux et marchés hebdomadaires, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 15 mars.

Ces éléments ont été révélés par le ministre de l’Intérieur à la suite d’une question écrite de la conseillère Loubna Alaoui. L’élue de la Chambre des conseillers avait exhorté Abdelouafi Laftit à lutter contre la propagation de l’abattage clandestin, une pratique qui menace la santé des Marocains et l’économie du pays.

Pour la conseillère, l’abattage clandestin représente un risque majeur pour la santé publique. A cela s’ajoutent également ses répercussions économiques et écologiques. Toujours selon l’élue, ce phénomène impacte négativement la réputation du secteur, mais aussi le tourisme.

D’après le ministre de l’Intérieur, les commissions provinciales ad hoc saisissent ces viandes et les détruisent, tout en déférant les responsables devant la justice pour des poursuites conformément aux lois en vigueur.

Dans sa réponse, Abdelouafi Laftit a exposé toutes les mesures et procédures engagées par son département pour lutter contre l’abattage clandestin et le circuit parallèle mis en place. Parmi elles, des contrôles vétérinaires continus au niveau des abattoirs, notamment en milieu rural par l’ONSSA.

Pour le ministre de l’Intérieur, l’abattage clandestin constitue l’une des occupations quotidiennes des autorités locales et les services communaux et vétérinaires, tant les conséquences du phénomène sont graves sur la santé des consommateurs et l’économie nationale.

Par Khalil Rachdi
Le 14/03/2024 à 21h01