Ils sont maliens, guinéens, ivoiriens, sénégalais, camerounais, mauritaniens… Lors du dernier vendredi du mois de ramadan, ils se sont donné rendez-vous à Laâyoune, leur ville d’adoption, pour un Iftar collectif.
De différentes nationalités, ethnies et confessions, ils ont attendu l’appel à la prière signalant la rupture du jeûne pour se mettre à table. De la couleur locale, pour commencer, avec des dattes et des gâteaux marocains avant d’enchaîner avec des plats de différents pays africains préparés par des ressortissantes subsahariennes, selon les traditions de chaque pays.
Mais il ne s’agit pas uniquement de réplétion pour les convives, mais surtout d’un moment de communion entre les fils et les filles du continent installé dans les Provinces du Sud du Maroc, pays qu’ils chérissent et où, pour la plupart, ils ont décidé de s’installer.
Selon les explications de Sidi Lamine Diakhaté, président de l’Association des immigrants au Sahara, plus de 20.000 ressortissants subsahariens vivent dans les trois régions sahariennes du Royaume.
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Plusieurs Subsahariens ont saisi l’occasion de cet Iftar collectif pour remercier le roi Mohammed VI et le Maroc, leur terre d’accueil, où ils ont pu bénéficier du vaccin anti-Covid-19 à l’instar des Marocains et des résidents dans le pays.