Devant le siège du secrétaire d'Etat, quelque deux cents personnes affiliées à la Fédération nationale du transport collectif, issue de l'Istiqlal, ont scandé sans interruption "Boulif dégage!", en dénonçant les mesures prises à leur encontre comme le retrait du permis de conduire, la mise en fourrière des véhicules et l'absence de dialogue.
Il faut noter que ce type de transport collectif et privé concerne le secteur des mini-bus touristiques, les mini-bus de transport rural entre villages notamment et le transport des autocars privés non organisés.
Contacté par le360, le PJDiste Mohamed Najib Boulif s'est déclaré déterminé à poursuivre la réforme de ce secteur. "On me demande de dégager en dénonçant l'absence de dialogue, voici le tableau des diverses rencontres que j'ai eues avec ces mêmes personnes qui manifestent", a rétorqué le secrétaire d'Etat insistant sur la nécessité de cette réforme qui vise à organiser le secteur.
"Ils ne veulent pas le retrait du permis, ils ne veulent pas la fourrière en cas d'infractions, ce n'est pas possible, je suis attaché à appliquer la réforme et à l'organisation de ce domaine", a-t-il conclu.