A Laâyoune, comme dans les quatre coins du pays, la table du ftour doit être bien garnie. Heureusement, cette année, les marchés sont abondamment approvisionnés et les prix des fruits et légumes sont à la portée de toutes les bourses, comme nous l’explique Ibrahim Trouzi, un habitant de la ville.
Mais restrictions sanitaires liées au Covid-19 obligent, les habitants sont privés de la prière des Tarawihs ainsi que des jeux de cartes et de dominos qu’ils avaient l’habitude de pratiquer entre amis ou en famille pour décompresser, la nuit venue.
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Pour autant, le traditionnel thé saharien, corsé et sucré, n’est pas oublié. Et l’habitude de se rassembler autour de cette boisson très appréciée des Sahraouis, reprend de plus belle après la rupture du jeûne, mais se limite aux membres d’une même famille.
Tout en se réjouissant de maintenir et perpétuer cette tradition héritée de leurs ancêtres, Salah Bihi, un citoyen de Laâyoune, regrette l’absence des visites familiales. «Les contacts se font au téléphone. Il est important de se conformer aux consignes des autorités pour se préserver du virus et préserver les autres», dit-il.