Tous les articles correspondant à #Armée algérienne

L’œil de Gueddar. Hirak algérien, c’est reparti!
De la Guerre des sables aux visées expansionnistes: les ambitions cachées de Boumediene
En 1961, le président Ferhat Abbès et le G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la république algérienne) étaient favorables à une rétrocession au Maroc de ses frontières historiques. Cependant, en 1963, Houari Boumediene renversa cette dynamique, imposant le silence au G.P.R.A. et adoptant une stratégie expansionniste, symbolisée par le déclenchement de la Guerre des sables. Ce tournant révèle les ambitions territoriales de l’Algérie post-indépendance, éclairées par des archives françaises inédites que nous présentons aujourd’hui.
Affaire Boualem Sansal: le déni de l’Histoire est un dogme du régime d’Alger
En Algérie, on emprisonne ceux qui osent questionner la vérité historique, comme l’écrivain Boualem Sansal. Pourtant, les archives françaises et les cartes coloniales, telles que celle du Traité de Lalla Maghnia (1845) connue sous le nom de «Carte du duc d’Isly», que nous présentons aujourd’hui, montrent que plusieurs territoires marocains ont d’abord été annexés par la France, avant d’être «offerts» à l’Algérie lors de son indépendance. Ce déni historique pourra-t-il tenir longtemps?
Dar Lkabranate. EP-133. La force de frappe sans TPE ni GAB
Alors qu’elle a franchi la barre annuelle de 25 milliards de dollars d’achats d’armes, la junte a du mal à faire fonctionner correctement de simples cartes bancaires internationales à la maison. Le chef de l’armée brésilienne l’a appris à ses dépens lors de son déplacement dans «l’autre monde». Non seulement l’illustre hôte a été obligé de payer ses repas, mais sa carte n’est pas passée. À croire que pour leur politique de pétrole contre armement, les caporaux optent (toujours) pour le troc.
Les révélations des historiens sur la Décennie noire en Algérie
Les historiens dévoilent une vérité troublante sur la Décennie noire: nombre de massacres attribués aux groupes islamistes armés portent la marque des services algériens. Ces révélations, désormais bien documentées dans des articles de référence, exposent le fonctionnement méthodique de la machine de mort et mettent en lumière les lourdes responsabilités de l’armée algérienne, notamment à travers ses sinistres «escadrons de la mort», dans des tueries de masse savamment orchestrées.
Boualem Sansal: portrait d’un dissident algérien
Porté par un regard acéré et une plume audacieuse, Boualem Sansal incarne la dissidence littéraire dans une Algérie dominée par l’armée. Ce haut fonctionnaire, devenu sans le vouloir écrivain et témoin de son époque, déconstruit les mythes de la nation algérienne prisonnière de ses idéologies et d’un récit national instrumentalisé. Ses romans, empreints de douleur et de lucidité, tracent les contours d’une société en prise avec une dictature. Portrait.
Algérie: le général Saïd Chengriha inaugure son intrusion au gouvernement par le limogeage du numéro 2 de l’armée et un délire paranoïaque
À peine a-t-il enfilé son nouveau costume de ministre délégué de la Défense que le général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne, tente déjà de frapper les esprits en limogeant le général-major Ammar Athmania, commandant des forces terrestres et numéro 2 de l’armée. Et c’est Tebboune qui en prend un coup direct. Non seulement son clan a perdu le joker qu’il comptait utiliser contre l’omniprésence de Chengriha, mais ce dernier a également saisi l’occasion du limogeage de son potentiel remplaçant pour afficher ouvertement sa nouvelle envergure politique, à travers un discours, certes sans relief, mais très vindicatif envers les prétendus comploteurs étrangers contre le régime.
L’œil de Gueddar. Plus que jamais, c’est l’armée qui a un pays en Algérie
Décennie noire en Algérie: l’implication de l’armée algérienne dans le massacre de Bentalha
Le massacre bouleversant (400 morts) des familles vivant à Bentalha, ce quartier algérois martyrisé en 1997, a été documenté trois ans après dans «Qui a tué à Bentalha?», un livre publié en France par un rescapé. Le livre dénonce l’horreur du système de représailles militaires sur les civils et accuse des généraux –dont certains sont en poste aujourd’hui– d’avoir organisé, à Bentalha, une tuerie de masse.
Algérie: les atrocités des généraux Chengriha, Medjahed, El Djen et Djebbar durant la décennie noire
Avec «Houris» de Kamel Daoud (Prix Goncourt 2024), d’autres ouvrages de grande qualité publiés ces dernières années sur la décennie noire en Algérie (1992-2002) méritent d’être (re)découverts. La guerre civile algérienne, ou «décennie noire», reste un sujet tabou en Algérie, où l’État interdit toute investigation ou témoignage. Des ouvrages comme «La sale guerre» de Habib Souaidia révèlent pourtant l’ampleur des exactions perpétrées par l’armée, avec des figures clés encore en poste aujourd’hui, telles que Chengriha, Medjahed, Djebbar et El Djen, accusés d’avoir orchestré des actes abominables contre les civils.