Moins de vingt-quatre heures après la proclamation de l’indépendance de la République fédérale de Kabylie, la diplomatie algérienne s’est astreinte à la publication d’une «clarification» constitutionnelle aussi précipitée qu’édifiante. Sous couvert de droit international et de solidarité avec les peuples, le régime d’Alger a surtout livré un aveu. En Algérie, l’autodétermination est un principe à géométrie variable, strictement réservé aux causes extérieures, et toujours pensé à l’aune d’une obsession marocaine devenue boussole politique, et même constitutionnelle.