Tous les articles correspondant à #Boualem Sansal

De l’influence
Là, nous sommes loin, très loin, de cette bande de trafiquants se disant «influenceurs», qui se font de l’argent en vendant du vent et se prenant pour des stars à travers les réseaux sociaux. Alors qu’au fond, leur activité est une sorte à peine déguisée de prostitution.
Boualem Sansal, encore et toujours
J’ai revu cette semaine l’excellent film oscarisé «La vie des autres», du cinéaste allemand Florian Henckel. Ce qui arrive aujourd’hui à notre ami Boualem Sansal est de cet ordre de cruauté.
Affaire Boualem Sansal: le déni de l’Histoire est un dogme du régime d’Alger
En Algérie, on emprisonne ceux qui osent questionner la vérité historique, comme l’écrivain Boualem Sansal. Pourtant, les archives françaises et les cartes coloniales, telles que celle du Traité de Lalla Maghnia (1845) connue sous le nom de «Carte du duc d’Isly», que nous présentons aujourd’hui, montrent que plusieurs territoires marocains ont d’abord été annexés par la France, avant d’être «offerts» à l’Algérie lors de son indépendance. Ce déni historique pourra-t-il tenir longtemps?
Kamel Daoud: «Je ne serai jamais l’ennemi du Maroc, ce pays qui a accueilli les indépendantistes algériens»
Invité le jeudi 12 décembre sur l’émission «Le Grand entretien», animée sur les ondes de la radio «France Inter» par Léa Salamé et Nicolas Demorand, l’écrivain algérien Kamel Daoud a exprimé sa position par rapport au régime d’Alger et ses sentiments envers le Maroc.
L’œil de Gueddar. La junte persiste et signe, Boualem Sansal maintenu derrière les barreaux
Comment Tlemcen a cessé d’être marocaine en 1836, tel que documenté par les archives françaises
Dans les archives coloniales de France, se cachent des livres d’historiens qui racontent, au 19ème siècle, une Tlemcen et une Mascara faisant partie du Royaume du Maroc. Parmi les auteurs se distingue Auguste Cour, qui retrace fidèlement le destin de ces deux villes, et surtout explique comment elles ont cessé un jour, le 11 janvier 1836, d’être marocaines, un événement qui marque la pénétration belliqueuse de la France dans l’Est marocain.
Boualem Sansal, coupable d’avoir brisé le tabou historique algérien
Avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait pas et le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala étaient dirigés par des caïds nommés par le sultan du Maroc. Or, la France arracha ces territoires au Maroc pour les donner à l’Algérie française, puis, en 1962, à l’Algérie algérienne, ce que les dirigeants d’Alger refusent d’admettre.
Les frontières évoquées par Boualem Sansal, telles que documentées par les archives coloniales
En tant qu’intellectuel, Boualem Sansal a été amené à explorer la littérature coloniale du 19ème siècle sur son pays, qui révèle la question des frontières maroco-algériennes dans des cartographies et des récits qui heurtent aujourd’hui le régime d’Alger. Son crime? Avoir évoqué en tant qu’écrivain des cartes et des livres historiques, dont nous présentons quelques exemples, qui parlent du passé où Oran, Tlemcen, Mascara étaient des villes marocaines. L’Histoire est l’Histoire, mais le régime d’Alger ne veut entendre que le récit national factice qu’il sert dans ses outils de propagande.
L’Europe doit agir pour la libération de Boualem Sansal
Rare moment d’unanimité au Parlement européen, où tous les groupes politiques ont soutenu la tenue d’un débat sur «l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et l’appel à sa libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que la répression de la liberté d’expression en Algérie».
Le parlement européen condamne à l’unanimité l’arrestation de Boualem Sansal et dénonce la répression du régime d’Alger
L’arrestation de Boualem Sansal à Alger le 16 novembre dernier par les autorités algériennes a fait l’objet, le 27 novembre, d’un débat au sein du parlement européen, à la demande de plusieurs eurodéputés. Fait suffisamment rare pour être souligné, l’ensemble du parlement européen, tous partis confondus, a dénoncé avec véhémence l’arrestation de l’écrivain franco-algérien et condamné dans le même temps les atteintes aux droits de l’Homme et à la liberté d’expression du régime algérien.