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Cet été, le Maroc est devenu le nouveau terrain de jeu des «french arabics», ces touristes français pour qui les vacances sous le soleil flirtent avec la mort et la défiance de l’autorité. Fiers de leurs exploits qu’ils documentent pour mieux «briller», c’est sur les réseaux sociaux qu’ils partagent les vidéos de leurs rodéos urbains.

Une plage artificielle a été créée il y a 25 ans par une amicale de résidents, entre Mansouria et Bouznika. Elle est aujourd’hui envahie par des estivants inciviques, qui la laissent chaque jour jonchée d’ordures et de détritus. Que faire face à cette situation? Éduquer, mais aussi sanctionner.

Les habitants de Harhoura, station balnéaire au sud de Rabat, font face depuis quelques semaines aux nuisances sonores de rodéos urbains quasi-quotidiens. La pollution sonore causée par ces activités nocturnes perturbe la quiétude des riverains.

Faut-il n’en avoir rien à cirer des autres pour salir sans complexes ni honte un espace public qu’on partage avec tout le monde? Faut-il que les autorités de la ville n’aient absolument aucune vision stratégique pour augmenter le nombre de poubelles et renforcer les effectifs de collecte des ordures à des moments de haute fréquentation des plages?

Le piéton, l’humble piéton, n’a qu’à descendre sur la chaussée pour continuer son chemin au risque de se faire écraser par le triporteur d’un taleb m’aachou moderne, le bolide d’un ould l’f’chouch ou le 4x4 d’un narco-trafiquant.

Certains pleurent aujourd’hui la destruction totale ou partielle de ces endroits, en accusant les pelleteuses, les tractopelles et les autorités publiques sans cœur et sans âme. Mais le fait est que ces endroits ont perdu une partie de leur âme il y a bien longtemps. C’est plutôt contre l’avidité et l’opportunisme qui ont dénaturé ces petits paradis naturels que l’on devrait s’insurger.

Le Marrakech des simples citoyens est loin d’être dans l’excellence. La pollution sonore d’abord, ensuite celle des tuyaux d’échappement des voitures. Une fumée noire vous est envoyée en plein visage. Heureusement que le ciel reste d’un bleu magnifique. Le regarder, se mettre quelques instants au soleil, et voilà qu’on oublie tous les tracas du monde et on se dit: «On est bien à Marrakech! Il y a là une qualité de vie qu’on ne trouve ni à Prague ni à Venise!»

Plusieurs mesures et décisions prises par les autorités provinciales souffrent d’application par manque de suivi au Kinshasa.

Quand on était petit, on se disait «je voudrais être un policier pour venger les faibles et les pauvres». On en riait. Aujourd’hui, ce désir est là pour des dizaines de milliers de Marocains. C’est dire combien cette catégorie de la fonction publique attire les jeunes.