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Le quotidien des inspecteurs du travail est semé d’embûches. Souvent maltraités par les entreprises, ils sont en plus chargés de contrôler les dossiers des 6 millions de salariés qui ne sont pas déclarés à la CNSS. Une tâche titanesque, alors que les fonctionnaires qui partent à la retraite ne sont pas remplacés. Enquête.

Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a apporté des éclaircissements au sujet de la défiscalisation des pensions de retraite. Pas moins de l64.744 retraités issus de la fonction publique verront leurs pensions exonérées de l’impôt sur le revenu, les deux prochaines années.

Le nombre de travailleurs non déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dépasse six millions de personnes, ce qui engendre des pertes de l’ordre de cinq milliards de dirhams. À qui incombe la responsabilité de cet état de fait? Les détails dans cette revue de presse, tirée du quotidien Al Akhbar.

Dans un communiqué, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) annonce le lancement de l’opération de contrôle de droit aux prestations qui vise la scolarité des enfants bénéficiant des allocations familiales âgés de 12 à 21 ans, des enfants âgés de 16 à 21 ans percevant une pension de survivants, ainsi que des jeunes âgés de 21 à 26 ans couverts par l’assurance maladie obligatoire.

La défiscalisation totale des pensions de base méritait-elle la standing ovation que lui ont réservée les élus de la Chambre des conseillers? La question mérite d’être posée, car à y regarder de plus près, cette mesure a tout d’un «coup de com’» bien orchestré. Dans les faits, elle concernera une minorité de retraités aisés. Pis encore, son impact est quasi-nul sur les retraités affiliés à la CNSS, puisque seulement… 32 personnes seraient en mesure d’en bénéficier. Analyse.

11% des bénéficiaires inscrits à l’AMO n’en bénéficient pas. Pour résoudre ce problème, Saâd Taoujni, consultant en politique, management et droit de la santé et de la protection sociale, propose la révision du «mouachir» pour élargir la base des bénéficiaires de la gratuité.

Après 19 ans ans de bons et loyaux services, le directeur de la CNOPS, Abdelaziz Adnane, a été remercié, vendredi, par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Lahcen Larhdir, directeur adjoint de la CNSS, a été nommé pour assurer l’intérim.

Les centrales syndicales continuent de réclamer au gouvernement la tenue du deuxième round de dialogue social, qui était prévu en septembre dernier, conformément à l’accord conclu en 2023. Parmi les dossiers en suspens, les syndicats évoquent le projet de loi sur le droit de grève, la fusion entre la CNSS et la CNOPS, l’augmentation des salaires et l’unification du SMIG et du SMAG. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.