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Algérie: la «République populaire des Moudjahidine» et ses chiffres qui interrogent
Les vrais maquisards, ceux de l’intérieur, ceux qui ont effectivement lutté contre l’armée française, sont indignés. En plus de s’être fait voler l’indépendance par l’armée des frontières, voilà qu’ils doivent supporter d’être assimilés aux imposteurs prébendiers porteurs, tout comme eux, de la carte de moudjahidine.
Le démembrement du Sahara «oriental» tel que documenté par le «Bulletin du Comité de l’Afrique française» en 1894
Le «Bulletin du Comité de l’Afrique française» retrace avec précision la chronologie des événements diplomatiques et militaires liés à l’affaire du Touât et des régions sahariennes orientales, territoires dont le Maroc fut dépossédé. L’année 1894, au cœur de cette chronique, marque un renforcement de la souveraineté marocaine sur ces terres, alors que Moulay Hassan a «reçu les hommages des populations du Touât, du Gourara et du Tidikelt». Face à cette réalité, la France commence à évoquer le «Sahara orano-marocain».
«Ne pas algérianiser le Maroc»
L’Algérie fut assimilée à la France métropolitaine, dont elle constitua trois départements. Différente fut la politique suivie au Maroc par Hubert Lyautey. Respectueux des institutions et des autorités marocaines, il se qualifiait même de «premier serviteur du Sultan».
Billet littéraire KS. Ep 16. «L’odyssée du guerrier» d’Armand Tamafouo, ou l’épopée ressuscitée des ancêtres
L’éditeur marocain La Croisée des chemins propose à ses lecteurs la collection littéraire «Sembura», dédiée aux auteurs africains d’expression française, déjà riche d’un grand nombre de titres. Le360 en présentera, durant ce mois d’août, une sélection de quatre romans coups de cœur de la rédaction. Cette semaine (3/4), nous ouvrons les pages de «L’odyssée du guerrier», de l’écrivain camerounais Armand Tamafouo.
Pourquoi 1830?
Les agissements de deux négociants de blé sans scrupules, qui se sont joués à la fois du pouvoir en France et de la Régence turque d’Alger, sont à l’origine de la prise d’Alger en 1830. Le soi-disant coup de soufflet infligé par le dey Hussein au consul de France Pierre Deval, qu’on enseigne dans certains livres d’Histoire, est un saupoudrage romancé pour cacher une vulgaire histoire de sous.
L’émir Abd-el-Kader et le sionisme, tels que documentés par les biographes français
On connait peu la période de trente ans passée par l’émir Abd-el-Kader en Syrie, ce qu’il y réalisa, les intérêts politiques qu’il servit et son train de vie. Par-delà cette image de soufi exalté qui passe ses journées à chercher le divin, et qui pense à l’Algérie colonisée, Abd-el-Kader est une figure bien complexe qui ne correspond pas à la légende édulcorée du bon samaritain arabe. Abd-el-Kader, cheval de Troie de la maçonnerie et du sionisme, est l’autre face cachée de ce personnage.
La «vraie» prise d’Alger en 1830 telle que documentée par les archives de guerre françaises
Au-delà de l’anecdotique coup d’éventail, la prise d’Alger a été décidée par les puissances européennes pour sanctuariser la Méditerranée occidentale contre les actes de piraterie. La tare originelle de foyer d’instabilité colle toujours au régime d’Alger, instauré en 1962.
Les frontières Est du Maroc telles que documentées par les archives militaires de l’Algérie française
En 1900, tout le territoire saharien perpendiculaire à Oran est considéré comme marocain par l’Algérie française. Des documents militaires classés jadis «Secret Défense» retracent l’histoire de cette spoliation appelée «démembrement de l’Empire du Maroc» dans les études des Renseignements français d’Algérie, projet dont semble avoir hérité le FLN.
«Le Sahara occidental en dix questions», un joyau de précision
Dans ce livre de l’historien Bernard Lugan, pas de phraséologie tortueuse ou superflue: des faits, des documents, des arguments limpides et implacables.
Parmi eux, un sabre marocain: passe d’armes entre droite française et régime d’Alger sur des biens de l’émir Abd el-Kader
Dans le cadre de ses travaux, la Commission mixte algéro-française sur l’Histoire et la Mémoire eut à plancher sur «une liste ouverte de biens historiques et symboliques de l’Algérie du XIXème siècle», essentiellement des objets ayant appartenu à l’émir Abd el-Kader, qu’Alger veut récupérer. La droite française en a profité pour régler ses comptes avec le voisin.