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Algérie: pendant que le chef du GPRA signait un traité avec le Maroc, les négociateurs des accords d’Évian actaient la trahison
Entre 1961 et 1963, le Maroc a été pris au dépourvu par une trahison sur le terrain politique et diplomatique, malgré les engagements officiels pris par l’Algérie et la France, lors des discussions d’Évian, pour respecter son intégrité territoriale historique. Les événements et archives secrets révélés dans notre chronique dévoilent une vérité édifiante: le Maroc n’a pas perdu la bataille de la dignité et de l’Histoire, malgré les machinations qui ont marqué cette période charnière.
Retour sur la question des amputations territoriales subies par le Maroc
À la faveur de l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui a eu le tort, aux yeux du régime d’Alger, de proclamer les droits historiques du Maroc sur l’Algérie occidentale, l’historien Bernard Lugan rappelle les amputations territoriales que la France a fait subir au Royaume au profit de l’Algérie française. L’Algérie post-1962 s’est arc-boutée sur cet état de fait colonial, c’est-à-dire sur le maintien des frontières nées de la colonisation qui a démembré le Maroc de plusieurs régions.
Cameroun: village devenu capitale politique, Yaoundé a 135 ans
Même si les cérémonies festives n’ont pas eu lieu dans la ville, il y a lieu de parcourir quelques pages historiques de ce village où se sont croisés Britanniques, Français et Allemands sans être invités par les Mvog-Betsi, Etudi, Mvog-Atemengue, Mvog-Ada, Mvog-Ntigui, les premiers habitants de ce village devenu capitale politique du pays.
De la Guerre des sables aux visées expansionnistes: les ambitions cachées de Boumediene
En 1961, le président Ferhat Abbès et le G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la république algérienne) étaient favorables à une rétrocession au Maroc de ses frontières historiques. Cependant, en 1963, Houari Boumediene renversa cette dynamique, imposant le silence au G.P.R.A. et adoptant une stratégie expansionniste, symbolisée par le déclenchement de la Guerre des sables. Ce tournant révèle les ambitions territoriales de l’Algérie post-indépendance, éclairées par des archives françaises inédites que nous présentons aujourd’hui.
Le «Système» algérien interdit toute remise en cause de la fausse histoire écrite par les profiteurs de l’indépendance
En Algérie, il est impossible de réviser une histoire devenue dogme, et toute remise en question conduit directement à la case prison. D’où encore l’impossibilité d’écrire une histoire scientifique de l’Algérie. On comprend donc pourquoi le «travail de mémoire commun» si cher à Emmanuel Macron n’était qu’une farce aux yeux d’Alger.
La tentative de médiation suite à la déroute d’Amgala révèle les trois visages de la stratégie algérienne
Après la défaite d’Amgala en 1976, l’Algérie a oscillé entre belligérance, diplomatie et une prétendue quête de paix. À travers ces trois visages, elle a cherché à occulter sa responsabilité directe dans le conflit du Sahara, tout en essayant de manipuler la scène internationale à son avantage.
Comment Tlemcen a cessé d’être marocaine en 1836, tel que documenté par les archives françaises
Dans les archives coloniales de France, se cachent des livres d’historiens qui racontent, au 19ème siècle, une Tlemcen et une Mascara faisant partie du Royaume du Maroc. Parmi les auteurs se distingue Auguste Cour, qui retrace fidèlement le destin de ces deux villes, et surtout explique comment elles ont cessé un jour, le 11 janvier 1836, d’être marocaines, un événement qui marque la pénétration belliqueuse de la France dans l’Est marocain.
Boualem Sansal, coupable d’avoir brisé le tabou historique algérien
Avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait pas et le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala étaient dirigés par des caïds nommés par le sultan du Maroc. Or, la France arracha ces territoires au Maroc pour les donner à l’Algérie française, puis, en 1962, à l’Algérie algérienne, ce que les dirigeants d’Alger refusent d’admettre.
Marocanité du Sahara oriental: retour sur les négociations franco-marocaines (1956-1962)
L’Algérie, longtemps portée dans le cœur des révolutionnaires postcoloniaux du monde entier, s’affirme aujourd’hui comme une puissance néocoloniale. Alger a bénéficié de deux incongruités juridiques qui ont servi son prurit hégémonique au lendemain de son indépendance. Ces deux incohérences sont réunies dans le dossier frontalier constitué par la France entre 1956 et 1962.
Les frontières évoquées par Boualem Sansal, telles que documentées par les archives coloniales
En tant qu’intellectuel, Boualem Sansal a été amené à explorer la littérature coloniale du 19ème siècle sur son pays, qui révèle la question des frontières maroco-algériennes dans des cartographies et des récits qui heurtent aujourd’hui le régime d’Alger. Son crime? Avoir évoqué en tant qu’écrivain des cartes et des livres historiques, dont nous présentons quelques exemples, qui parlent du passé où Oran, Tlemcen, Mascara étaient des villes marocaines. L’Histoire est l’Histoire, mais le régime d’Alger ne veut entendre que le récit national factice qu’il sert dans ses outils de propagande.