Politiquement, dans l’ancienne Régence turque d’Alger, l’ouest reconnaissait l’autorité spirituelle du sultan du Maroc. Ce dernier avait d’ailleurs un représentant, un khalifat, dans la région, l’un d’entre eux fut d’ailleurs le propre père d’Abd el-Kader. Quant à l’est, c’est-à-dire le Constantinois, il était tourné vers Istanbul. Nulle part, la prière n’était dite au nom d’un chef «algérien» car, à l’époque, la «nation algérienne» n’existait pas.