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«Ne pas algérianiser le Maroc»
L’Algérie fut assimilée à la France métropolitaine, dont elle constitua trois départements. Différente fut la politique suivie au Maroc par Hubert Lyautey. Respectueux des institutions et des autorités marocaines, il se qualifiait même de «premier serviteur du Sultan».
Le démembrement du Sahara «oriental» tel que documenté par le «Bulletin du Comité de l’Afrique française» en 1892
Le bulletin mensuel publié par le Comité de l’Afrique française, un lobby en activité à Paris et dans le gouvernement algérien, pousse tous azimuts à la pénétration des régions sahariennes orientales du Maroc et dans l’ensemble de l’Afrique noire. L’année 1892, appréhendée dans cette chronique, condense plusieurs succès diplomatiques du Maroc qui conserve pour l’heure son autorité dans la grande région du Touat. Selon l’agence Havas rapportée dans le bulletin, «le Sultan du Maroc aurait définitivement réussi à installer ses caïds au Touât, au Gourara et au Tidikelt».
Que penser des menaces de «représailles» algériennes contre la France après la reconnaissance par Paris de la marocanité du Sahara?
L’Algérie menace de représailles la France après la reconnaissance par le président Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Mais si «représailles» il devait hélas y avoir, ce serait plutôt dans l’autre sens qu’elles pourraient s’exercer. Et voici pourquoi.
Quand Alger invente le masochisme géopolitique
Les généraux algériens ont innové en développant un nouveau concept que je qualifierai de «masochisme géopolitique». Car en l’espace de 5 ans, entre 2019 et 2024, Alger a réussi la prouesse de se mettre à dos quasiment tous ses voisins.
Pourquoi 1830?
Les agissements de deux négociants de blé sans scrupules, qui se sont joués à la fois du pouvoir en France et de la Régence turque d’Alger, sont à l’origine de la prise d’Alger en 1830. Le soi-disant coup de soufflet infligé par le dey Hussein au consul de France Pierre Deval, qu’on enseigne dans certains livres d’Histoire, est un saupoudrage romancé pour cacher une vulgaire histoire de sous.
L’émir Abd-el-Kader et le sionisme, tels que documentés par les biographes français
On connait peu la période de trente ans passée par l’émir Abd-el-Kader en Syrie, ce qu’il y réalisa, les intérêts politiques qu’il servit et son train de vie. Par-delà cette image de soufi exalté qui passe ses journées à chercher le divin, et qui pense à l’Algérie colonisée, Abd-el-Kader est une figure bien complexe qui ne correspond pas à la légende édulcorée du bon samaritain arabe. Abd-el-Kader, cheval de Troie de la maçonnerie et du sionisme, est l’autre face cachée de ce personnage.
La «vraie» prise d’Alger en 1830 telle que documentée par les archives de guerre françaises
Au-delà de l’anecdotique coup d’éventail, la prise d’Alger a été décidée par les puissances européennes pour sanctuariser la Méditerranée occidentale contre les actes de piraterie. La tare originelle de foyer d’instabilité colle toujours au régime d’Alger, instauré en 1962.
En 1839, le général Schneider donna son nom à l’Algérie
Politiquement, dans l’ancienne Régence turque d’Alger, l’ouest reconnaissait l’autorité spirituelle du sultan du Maroc. Ce dernier avait d’ailleurs un représentant, un khalifat, dans la région, l’un d’entre eux fut d’ailleurs le propre père d’Abd el-Kader. Quant à l’est, c’est-à-dire le Constantinois, il était tourné vers Istanbul. Nulle part, la prière n’était dite au nom d’un chef «algérien» car, à l’époque, la «nation algérienne» n’existait pas.
Créée par la France, l’Algérie est l’héritière de la colonisation française
Ferhat Abbas (1899-1985), l’ancien chef du Gouvernement provisoire de la Révolution algérienne (GPRA), écrivit lui-même en 1936: «Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste. Je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n’existe pas. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les morts et les vivants, j’ai visité les cimetières: personne ne m’en a parlé…»
Xavier Driencourt analyse les enjeux d’une relation franco-algérienne de plus en plus toxique
Dans un entretien de près d’une heure accordé au média français «Front Populaire», Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, analyse l’actualité algérienne et apporte son éclairage sur les relations entre Paris et Alger, à l’heure où l’annonce d’une prochaine visite du président algérien à Paris bruisse dans les couloirs de la diplomatie des deux pays.