Tous les articles correspondant à #Frontières

Algérie: pendant que le chef du GPRA signait un traité avec le Maroc, les négociateurs des accords d’Évian actaient la trahison
Entre 1961 et 1963, le Maroc a été pris au dépourvu par une trahison sur le terrain politique et diplomatique, malgré les engagements officiels pris par l’Algérie et la France, lors des discussions d’Évian, pour respecter son intégrité territoriale historique. Les événements et archives secrets révélés dans notre chronique dévoilent une vérité édifiante: le Maroc n’a pas perdu la bataille de la dignité et de l’Histoire, malgré les machinations qui ont marqué cette période charnière.
De la Guerre des sables aux visées expansionnistes: les ambitions cachées de Boumediene
En 1961, le président Ferhat Abbès et le G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la république algérienne) étaient favorables à une rétrocession au Maroc de ses frontières historiques. Cependant, en 1963, Houari Boumediene renversa cette dynamique, imposant le silence au G.P.R.A. et adoptant une stratégie expansionniste, symbolisée par le déclenchement de la Guerre des sables. Ce tournant révèle les ambitions territoriales de l’Algérie post-indépendance, éclairées par des archives françaises inédites que nous présentons aujourd’hui.
Affaire Boualem Sansal: le déni de l’Histoire est un dogme du régime d’Alger
En Algérie, on emprisonne ceux qui osent questionner la vérité historique, comme l’écrivain Boualem Sansal. Pourtant, les archives françaises et les cartes coloniales, telles que celle du Traité de Lalla Maghnia (1845) connue sous le nom de «Carte du duc d’Isly», que nous présentons aujourd’hui, montrent que plusieurs territoires marocains ont d’abord été annexés par la France, avant d’être «offerts» à l’Algérie lors de son indépendance. Ce déni historique pourra-t-il tenir longtemps?
La tentative de médiation suite à la déroute d’Amgala révèle les trois visages de la stratégie algérienne
Après la défaite d’Amgala en 1976, l’Algérie a oscillé entre belligérance, diplomatie et une prétendue quête de paix. À travers ces trois visages, elle a cherché à occulter sa responsabilité directe dans le conflit du Sahara, tout en essayant de manipuler la scène internationale à son avantage.
Comment Tlemcen a cessé d’être marocaine en 1836, tel que documenté par les archives françaises
Dans les archives coloniales de France, se cachent des livres d’historiens qui racontent, au 19ème siècle, une Tlemcen et une Mascara faisant partie du Royaume du Maroc. Parmi les auteurs se distingue Auguste Cour, qui retrace fidèlement le destin de ces deux villes, et surtout explique comment elles ont cessé un jour, le 11 janvier 1836, d’être marocaines, un événement qui marque la pénétration belliqueuse de la France dans l’Est marocain.
Marocanité du Sahara oriental: retour sur les négociations franco-marocaines (1956-1962)
L’Algérie, longtemps portée dans le cœur des révolutionnaires postcoloniaux du monde entier, s’affirme aujourd’hui comme une puissance néocoloniale. Alger a bénéficié de deux incongruités juridiques qui ont servi son prurit hégémonique au lendemain de son indépendance. Ces deux incohérences sont réunies dans le dossier frontalier constitué par la France entre 1956 et 1962.
Les frontières évoquées par Boualem Sansal, telles que documentées par les archives coloniales
En tant qu’intellectuel, Boualem Sansal a été amené à explorer la littérature coloniale du 19ème siècle sur son pays, qui révèle la question des frontières maroco-algériennes dans des cartographies et des récits qui heurtent aujourd’hui le régime d’Alger. Son crime? Avoir évoqué en tant qu’écrivain des cartes et des livres historiques, dont nous présentons quelques exemples, qui parlent du passé où Oran, Tlemcen, Mascara étaient des villes marocaines. L’Histoire est l’Histoire, mais le régime d’Alger ne veut entendre que le récit national factice qu’il sert dans ses outils de propagande.
La guerre des Sables en 1963: les archives qui démasquent l’expansionnisme algérien
Depuis la déclassification des archives nationales d’Outre-mer à Aix-en-Provence, ainsi que celles des centres des archives des Affaires étrangères de Nantes et de La Courneuve, le récit national algérien se trouve confronté à une remise en question profonde. Ces documents, longtemps enfouis dans le silence des institutions, éclairent sous un jour nouveau les zones d’ombre de la guerre des Sables et les manœuvres orchestrées par le régime de Ben Bella, puis de son successeur, Houari Boumediene. L’époque de l’opacité est révolue: les archives exposent la responsabilité de l’Algérie dans les attaques contre les qsours marocains.
L’accès à l’Atlantique: un projet colonial qui a ruiné l’Algérie post-1962
À la lumière du dernier discours du Roi Mohammed VI, qui a proposé à l’Algérie d’adhérer à l’initiative marocaine d’inclusion des États du Sahel dans une dynamique de coopération pour accéder à l’Atlantique, nous retraçons la genèse du vieux projet colonial conçu par l’Algérie française pour s’accaparer la façade maritime, et qui a constitué un héritage stratégique reconduit par l’Algérie post-1962. L’hostilité manifeste envers l’intégrité territoriale du Maroc, ainsi que le soutien inconditionnel –financier, militaire et diplomatique– apporté au Polisario, a pour nom une convoitise: l’Atlantique.
Maroc-France: à chacun son Alsace-Lorraine, retour sur la frontière TTT de Jules Cambon en 1894
Pourquoi la frontière TTT (Tarfaya-Tekna-Tindouf) imaginée par l’Algérie française en 1894, dont Le360 publie aujourd’hui le tracé cartographique, a-t-elle été comparée par certains historiens français au dossier de l’«Alsace-Lorraine»? L’Alsace-Lorraine, bien plus qu’un simple territoire, incarne un symbole profond pour la France, marqué par des siècles de rivalité et de nationalisme exacerbé avec l’Allemagne. Ce statut mythifié servait de modèle aux théoriciens de la colonisation qui voyaient dans le Sahara une «frontière» stratégique, comme l’Alsace-Lorraine l’avait été sur le front européen.