Ils sont jeunes, parfois mineurs, sans instruction ni perspectives d’avenir, et nombreux à tenter de fuir leur pays vers Sebta et, de là, vers l’Europe. Ils n’ont pour vis-à-vis que les services de sécurité qui tentent de les en empêcher. En réalité, le mal est bien plus profond et l’approche sécuritaire n’est que le dernier rempart quand tous les autres ont failli, dans l’incompréhensible indifférence d’un gouvernement qui préfère, toujours, regarder ailleurs.