Pour la France, éviter des négociations directes avec le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) constituait une manœuvre stratégique pour installer le clan militaire de Oujda, garantissant de contenir les tensions politiques internes par la force, et les intérêts économiques et militaires de la France dans la région du Sahara. Des documents français déclassifiés témoignent des tractations, qui ont suivi les accords d’Évian, pour remplacer définitivement le GPRA comme interlocuteur à Charles de Gaulle.