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Kamel Daoud: «Je ne serai jamais l’ennemi du Maroc, ce pays qui a accueilli les indépendantistes algériens»
Invité le jeudi 12 décembre sur l’émission «Le Grand entretien», animée sur les ondes de la radio «France Inter» par Léa Salamé et Nicolas Demorand, l’écrivain algérien Kamel Daoud a exprimé sa position par rapport au régime d’Alger et ses sentiments envers le Maroc.
Vaste mobilisation en France pour la libération de Boualem Sansal, arrêté par le régime d’Alger et porté disparu depuis
Les éditions Gallimard ont demandé, vendredi 22 novembre, la «libération» de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal après son arrestation par les services de sécurité algériens. Plusieurs responsables politiques français, y compris dans l’entourage d’Emmanuel Macron, ont à leur tour exprimé leur inquiétude. Des auteurs, tels que Tahar Ben Jelloun, Nicolas Mathieu, Yasmina Khadra ou encore Kamel Daoud dénoncent.
Un voisin qui perd ses nerfs
Ce serait la première fois dans l’histoire de cette région qu’un État déclarera la guerre à un voisin qui tend la main et prêche la paix et la bonne coexistence. Le peuple algérien n’est en rien concerné par la névrose de généraux obsédés par notre pays, sa culture, sa diversité et ses succès. Alors, une guerre pour se défouler? Ce n’est pas sérieux.
Du climat au Goncourt
Pas un jour où je ne reçois, via les réseaux sociaux, des articles diffamatoires à mon égard, comme si j’étais seul au jury de l’Académie Goncourt. Nous sommes dix, avec des sensibilités et des opinions politiques différentes. Mais pour le régime algérien, l’unique coupable, l’unique ennemi, est le Marocain, qu’ils appellent «Benkelboun» ou «Ben Courbette».
Arabe de service, dites-vous?
Si «trahir» veut dire préserver son indépendance d’esprit, sa lucidité, et avoir le courage de ses opinions, le mieux à faire alors est de «trahir». Plus qu’un droit, c’est un devoir.