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Des dizaines de manifestants ont forcé une grille et se sont affrontés aux services d’ordre ce samedi à l’intérieur du Salon de l’agriculture à Paris, où le président français Emmanuel Macron est venu rencontrer des syndicats, avant de tenter d’inaugurer officiellement l’événement placé sous haute présence policière.

Ce qui s’est passé dimanche dernier n’était pas tant une manifestation de solidarité avec les Juifs que le début d’une vaste manipulation destinée à déplacer, petit à petit, la charge de l’antisémitisme -et de son passé criminel- de l’Europe vers les Arabes.

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi « contre les violences policières » dans plusieurs villes de France, dont Paris où trois policiers ont été légèrement blessés dans l’attaque de leur voiture.

Plusieurs manifestations sont prévues samedi dans plusieurs villes de France lors de défilés «contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques», à l’appel de l’extrême gauche et de diverses organisations, sous haute surveillance des forces de l’ordre.

Au lendemain des récentes émeutes, le gouvernement français a déployé un dispositif sécuritaire exceptionnel pour contenir les traditionnels incidents des festivités du 14-Juillet. Les forces spéciales de la police et de la gendarmerie, ainsi que des hélicoptères et des véhicules blindés seront mobilisés.

La France a récemment été la cible de plusieurs mises en garde indépendantes contre un «recours excessif à la force», notamment lors des mobilisations sur les retraites ou des émeutes ayant suivi la mort d’un adolescent tué par un policier.

Des «marches citoyennes» empreintes de «deuil et colère» contre les violences policières sont annoncées dans plusieurs villes de France samedi, quelques jours après la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier, qui avait engendré des nuits d’émeutes à travers le pays.

La désescalade semble se confirmer en France sur le front des émeutes, à la veille d’une tentative de reprise en main politique du président Emmanuel Macron. Une cagnotte de soutien au policier, auteur du tir qui a tué Nahel, a dépassé lundi sur Internet le million d’euros, soulevant l’indignation.

Telle est cette France reléguée au second plan et qu’on oublie jusqu’au jour où un drame survient et que les prémisses d’une guerre civile s’annoncent.