Tous les articles correspondant à #Maroc-Algérie

Algérie: pendant que le chef du GPRA signait un traité avec le Maroc, les négociateurs des accords d’Évian actaient la trahison
Entre 1961 et 1963, le Maroc a été pris au dépourvu par une trahison sur le terrain politique et diplomatique, malgré les engagements officiels pris par l’Algérie et la France, lors des discussions d’Évian, pour respecter son intégrité territoriale historique. Les événements et archives secrets révélés dans notre chronique dévoilent une vérité édifiante: le Maroc n’a pas perdu la bataille de la dignité et de l’Histoire, malgré les machinations qui ont marqué cette période charnière.
Avec l’intergroupe sur le Sahara, le duo Polisario-Alger a perdu sa dernière ouverture au Parlement européen
La suppression de l’intergroupe «Sahara occidental» de l’agenda 2024-2025 du Parlement européen était attendue, estime le politologue Tajeddine El Houssaini. Cette évolution, selon lui, est principalement due aux succès de la diplomatie marocaine.
De la Guerre des sables aux visées expansionnistes: les ambitions cachées de Boumediene
En 1961, le président Ferhat Abbès et le G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la république algérienne) étaient favorables à une rétrocession au Maroc de ses frontières historiques. Cependant, en 1963, Houari Boumediene renversa cette dynamique, imposant le silence au G.P.R.A. et adoptant une stratégie expansionniste, symbolisée par le déclenchement de la Guerre des sables. Ce tournant révèle les ambitions territoriales de l’Algérie post-indépendance, éclairées par des archives françaises inédites que nous présentons aujourd’hui.
Affaire Boualem Sansal: le déni de l’Histoire est un dogme du régime d’Alger
En Algérie, on emprisonne ceux qui osent questionner la vérité historique, comme l’écrivain Boualem Sansal. Pourtant, les archives françaises et les cartes coloniales, telles que celle du Traité de Lalla Maghnia (1845) connue sous le nom de «Carte du duc d’Isly», que nous présentons aujourd’hui, montrent que plusieurs territoires marocains ont d’abord été annexés par la France, avant d’être «offerts» à l’Algérie lors de son indépendance. Ce déni historique pourra-t-il tenir longtemps?
Kamel Daoud: «Je ne serai jamais l’ennemi du Maroc, ce pays qui a accueilli les indépendantistes algériens»
Invité le jeudi 12 décembre sur l’émission «Le Grand entretien», animée sur les ondes de la radio «France Inter» par Léa Salamé et Nicolas Demorand, l’écrivain algérien Kamel Daoud a exprimé sa position par rapport au régime d’Alger et ses sentiments envers le Maroc.
La tentative de médiation suite à la déroute d’Amgala révèle les trois visages de la stratégie algérienne
Après la défaite d’Amgala en 1976, l’Algérie a oscillé entre belligérance, diplomatie et une prétendue quête de paix. À travers ces trois visages, elle a cherché à occulter sa responsabilité directe dans le conflit du Sahara, tout en essayant de manipuler la scène internationale à son avantage.
Comment Tlemcen a cessé d’être marocaine en 1836, tel que documenté par les archives françaises
Dans les archives coloniales de France, se cachent des livres d’historiens qui racontent, au 19ème siècle, une Tlemcen et une Mascara faisant partie du Royaume du Maroc. Parmi les auteurs se distingue Auguste Cour, qui retrace fidèlement le destin de ces deux villes, et surtout explique comment elles ont cessé un jour, le 11 janvier 1836, d’être marocaines, un événement qui marque la pénétration belliqueuse de la France dans l’Est marocain.
Marocanité du Sahara oriental: retour sur les négociations franco-marocaines (1956-1962)
L’Algérie, longtemps portée dans le cœur des révolutionnaires postcoloniaux du monde entier, s’affirme aujourd’hui comme une puissance néocoloniale. Alger a bénéficié de deux incongruités juridiques qui ont servi son prurit hégémonique au lendemain de son indépendance. Ces deux incohérences sont réunies dans le dossier frontalier constitué par la France entre 1956 et 1962.
Les frontières évoquées par Boualem Sansal, telles que documentées par les archives coloniales
En tant qu’intellectuel, Boualem Sansal a été amené à explorer la littérature coloniale du 19ème siècle sur son pays, qui révèle la question des frontières maroco-algériennes dans des cartographies et des récits qui heurtent aujourd’hui le régime d’Alger. Son crime? Avoir évoqué en tant qu’écrivain des cartes et des livres historiques, dont nous présentons quelques exemples, qui parlent du passé où Oran, Tlemcen, Mascara étaient des villes marocaines. L’Histoire est l’Histoire, mais le régime d’Alger ne veut entendre que le récit national factice qu’il sert dans ses outils de propagande.
Plus qu’un client, un solide partenaire: comment le Maroc devient l’allié de la Chine, aux dépens d’Alger
Chercheuse au sein de l’Institut allemand pour la politique et la sécurité internationales, Isabelle Werenfels revient en détail sur la place prépondérante qu’occupe désormais le Maroc sur l’échiquier des partenaires économiques et géostratégiques mondiaux de la Chine. Le Royaume, avec son statut de coproducteur, évince largement l’Algérie, réduite à un simple client de l’Empire du Milieu.