Alors qu’elles ont toujours été au beau fixe depuis les indépendances, les relations maroco-tunisiennes ont connu pour la première fois, à partir de l’été dernier, un véritable coup de froid. La raison, selon l’ex-président tunisien post-révolution du Jasmin, Moncef Marzouki, réside dans le fait que l’actuel maître de Tunis, Kais Saied, a cédé à la «prose algérienne» fondée sur la haine du Maroc.