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Il -ou elle- était devenu(e) inaccessible ces derniers temps, mais nous revient plus à la portée que jamais. Et ce, pendant que les Marocains s’en détournent, n’ayant d’yeux que pour les Sardi, Bergui et autres Espagnols ou Roumains. L’œuf, traduisez et conjuguez au très féminin «l’bayda» en marocain, passe en-dessous de la barre symbolique du dirham l’unité, sans forcément trouver preneur. Tout en charme, il -ou elle- essaie de revenir dans la course. Voici ses atouts, et bien entendu atours.

La consommation a suivi un trend haussier en 2023 par rapport à l’année précédente. La production a également enregistré une progression notable sur la même période, mais les exportations sont à la baisse. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Alors qu’il a pris du galon, supplantant bien des produits nutritifs et suscitant jusqu’à l’écœurement, l’œuf ne semble plus vouloir redescendre sur terre. Entre «L’bayda mon amour» et le pauvre citoyen, c’est désormais «je t’aime, moi non plus». Invité à nouveau par la Brigade à s’exprimer sur son orgueil démesuré, voici sa réponse farfelue.

L’approvisionnement des marchés en œufs sera normal durant le mois de ramadan, avec des prix qui devraient se stabiliser, voire même baisser après la première semaine. C’est ce qu’assure la profession, alors que la filière est en train de vivre un retour progressif à la normale, après une situation difficile ces dernières années.

À Had Ouled Frej, une exploitation agricole diversifie son élevage de poulets en accueillant plusieurs races. Allant du Fayoumi à l’Andalouss, en passant par le rare Amarok, chaque race a ses particularités, influençant tant la production d’œufs que le modèle économique de la ferme.

Incontournables dans l’assiette des Marocains pour le ftour, les œufs sont aussi l’un des aliments dont le prix a connu une forte augmentation. Une hausse que les opérateurs du secteur imputent à l’envolée des coûts de production. Le point.