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Riz, huile, sucre, lait… Un document du gouvernement annonce la baisse des prix des denrées de première nécessité, parfois selon des niveaux considérables. Cependant, commerçants et consommateurs disent ne rien voir de nouveau.

Gouverner, c’est prévoir. Or, le gouvernement actuel n’a pas l’air de prendre la situation au sérieux. Est-il au courant? Est-ce que des ministres daignent aller au marché faire leurs courses ou envoient plutôt leur chauffeur s’acquitter de cette corvée? Quelqu’un devrait les alerter: réveillez-vous! Le peuple ne peut plus supporter cette rapacité qui touche tous les produits.

La flambée des prix est amplifiée par les spéculateurs qui augmentent leur marge de profit jusqu’à plus de 100%. Les départements de l’Agriculture, de l’Intérieur et le parquet général sont interpellés, souligne le quotidien Assabah, dont provient cette revue de presse.

L’inflation, mesurée par l’indice des prix à la consommation, a reculé à 0,7% au cours du deuxième trimestre 2024, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP).

L’indice des prix à la consommation a ralenti à 0,9% à fin mai 2024, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). Ce ralentissement est dû notamment aux prix des produits alimentaires (0,4%), alors que ceux des produits non alimentaires ont progressé de 1,2%.

Au premier trimestre 2024, le taux d’inflation s’est limité à 1,2%, indique le Haut-Commissariat au plan. Ce ralentissement de la hausse des prix est dû principalement à la baisse des prix des produits non alimentaires (0,9%), alors que ceux des produits alimentaires ont augmenté de 1,6%.

Les dernières statistiques du Haut-Commissariat au plan, ainsi que celles émanant de Bank Al-Maghrib augurent pour l’année 2024 une stagnation de la consommation des ménages. Pour mieux comprendre, Le360 a interrogé l’économiste Mohammed Chiguer qui suggère de donner la priorité au marché interne sur l’export afin de faire face à la hausse des prix.

L’indice des prix à la consommation a affiché, à fin janvier dernier, une hausse de 2,3% par rapport à la même période de l’année dernière, selon le Haut-Commissariat au plan.

L’approvisionnement des marchés en œufs sera normal durant le mois de ramadan, avec des prix qui devraient se stabiliser, voire même baisser après la première semaine. C’est ce qu’assure la profession, alors que la filière est en train de vivre un retour progressif à la normale, après une situation difficile ces dernières années.