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Au Mali, les choix politiques de la Russie s’opposent aux priorités sécuritaires algériennes. Or, l’Algérie est le principal partenaire de Moscou au Maghreb. Quant à l’armée algérienne, elle dépend de l’armement russe…

La disparition de l’État libyen a offert aux mouvements irrédentistes, aux trafiquants et aux terroristes des opportunités exceptionnelles. La nouvelle géopolitique sahélienne post-Kadhafi est ainsi en large partie la clé d’explication des problèmes actuels dans la région du Sahel.

Tout est fait main chez celle qu’on surnomme Tétou. Dans son atelier de Bamako, la jeune femme marie bronze, argent, pierres... d’où naissent des bijoux de fantaisie, les fameux Tamacali.

La crise algéro-malienne est montée d’un cran en ce début de semaine. Le chef du gouvernement de Bamako, Choguel Kokalla Maïga, a ainsi déclaré que l’Algérie est définitivement dessaisie de son rôle dans la médiation inter-malienne. Cette insistance sur la mise à l’écart de l’Algérie intervient suite à de nouveaux actes inamicaux, commis entre dimanche et mardi derniers, à travers lesquels le régime algérien tente d’intimider son voisin du sud.

Le président de la transition, Assimi Goïta a créé un organe de dialogue inter-maliens pour parvenir à la paix. La mise en place de cet organe, qui sonne le glas de l’accord d’Alger signé en 2015, marque un nouvel espoir de paix au Mali.

Les autorités maliennes ont mis fin à l’Accord de paix d’Alger pour trouver une solution malienne qui va assurer la souveraineté et la dignité du Mali. Une décision gouvernementale soutenue par les Maliens.

Le gouvernement malien a annoncé jeudi soir la «fin, avec effet immédiat», de l’important accord d’Alger signé en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord du pays, longtemps considéré comme essentiel pour stabiliser le pays.

Un mois seulement après avoir été accusé d’actes inamicaux et d’ingérence flagrante dans leurs affaires intérieures par les autorités maliennes, le régime algérien est à nouveau tancé et démasqué par Bamako au sommet du Mouvement des non-alignés qui vient d’achever ses travaux à Kampala, en Ouganda. Les autorités maliennes accusent leur encombrant voisin du nord d’être devenu un «État sorcier» qui tente, cette fois-ci à travers des manœuvres occultes, d’imposer au Mali un «agenda» portant atteinte à sa souveraineté.

Après avoir reçu en grande pompe nombre d’opposants au pouvoir en place au Mali, et soulevé l’ire des autorités de Bamako, jamais consultées, le régime algérien se tire une nouvelle balle dans le pied à travers un communiqué surprenant de son ministère des Affaires étrangères, qui frise la récidive malveillante. Dans ce communiqué, publié le jeudi 21 décembre, le chef de la diplomatie algérienne somme le gouvernement malien, à l’instar de ses opposants, de venir à Alger pour discuter des affaires maliennes. La réponse du gouvernement malien n’a pas tardé: l’ambassadeur du Mali en Algérie a été rappelé ce vendredi pour consultation à Bamako par «principe de réciprocité».