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Les conseillers parlementaires du groupe de l’Union des travailleurs du Maroc (UMT) se sont retirés, mardi de la séance des questions orales de la Chambre des conseillers, en signe de protestation contre le gouvernement accusé d’avoir failli à ses promesses de «négocier et de s’accorder sur le projet de loi organique sur le droit de la grève dans le cadre du dialogue social».

La circulation sur les autoroutes sera perturbée durant les deux prochains week-ends. Le personnel des centres de péage vient d’annoncer un mouvement de grève en deux temps, à partir de ce vendredi et du vendredi prochain. Une revue du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

À l’occasion de la fête du Travail, les travailleurs issus de l’Union marocaine du travail (UMT), de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM, affiliée à l’Istiqlal) et du Syndicat national des travailleurs du Maroc (SNTM, proche du PJD) ont défilé ce mercredi dans les rues de Rabat en saluant unanimement la valorisation des salaires obtenue le 29 avril 2024 avec l’exécutif.

La classe ouvrière marocaine a célébré ce mercredi 1er mai 2024 la Journée internationale du travail. À l’instar des précédentes années, les centrales syndicales ont organisé à cette occasion des marches et des manifestations auxquelles des milliers de travailleurs tous secteurs d’activité confondus ont participé.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, n’a pas caché sa satisfaction après la signature avec les syndicats les plus représentatifs d’un accord portant sur la hausse de 10% du SMIG et la revalorisation de 1.000 dirhams du salaire des fonctionnaires, en dehors de ceux de la santé, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.

À l’issue des tractations menées ce week-end, gouvernement et syndicats se sont mis d’accord sur une hausse de 10% du salaire minimum dans le secteur privé et sur une revalorisation de 1.000 dirhams pour les fonctionnaires. La mesure sera effective en deux temps. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le dialogue social entame cette semaine une étape décisive. Gouvernement et syndicats enchaînent les réunions dans l’espoir de parvenir à un accord avant le 1er mai.