Kebir Mustapha Ammi

Kebir Mustapha Ammi

Ecrivain, romancier et essayiste| Mustapha Kebir Ammi s’est spécialisé dans le roman historique. Son œuvre s’inspire de la souffrance de l’exclusion et des questions identitaires. Elle est riche de ses différentes appartenances culturelles.

Et si je vous disais qui était Jem Wharton…
Un portrait me hante depuis longtemps, celui de Jem Wharton. Je me rends toujours à la National Portrait Gallery, quand je suis à Londres, pour l’observer et voir s’éclaircir, peut-être, un jour, les mystères que cette toile a gardés jusque-là pour elle.
De l’art de créer du bonheur
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas à une belle découverte littéraire ou une lumineuse idée que l’écrivain, dramaturge, poète et essayiste franco-marocain Kebir Mustapha Ammi nous convie. Cette fois, il nous entraîne dans un restaurant, là où «la gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur». Nous sommes dans un temple du cœur, un lieu où l’on célèbre l’art culinaire mais aussi, et surtout, la solidarité et l’amitié vraie. Voici la carte.
Des hommes et des femmes blessés qui nous ressemblent
Écrivain, dramaturge, poète et essayiste franco-marocain, Kebir Mustapha Ammi nous plonge dans le jeu cérébral de Noureddine Bousfiha, auteur de «Splendeur et disgrâce de Aabir alias Hans», un roman qui vient de paraître aux éditions Afrique-Orient. Noureddine Bousfiha y dissèque, sur plusieurs décennies, la vie d’un homme, parti de rien et de Marrakech. À sa lecture, Kebir Mustapha Ammi aboutit à cette conclusion: rien ne nous oppose vraiment. D’où que nous soyons, «nos blessures, nos peurs et nos sentiments sont identiques».
Une plongée dans les strates fécondes
Romancier, dramaturge, poète et essayiste franco-marocain, Kebir Mustapha Ammi nous livre dans cette tribune exclusive une douce critique de «Regard sur les artistes modernes et contemporains arabes» de l’historien de l’art Brahim Alaoui. Un livre «conçu comme une traversée dans le temps» et «un hommage à cinquante artistes, qui ont tracé une route, en s’efforçant de la baliser pour nous, d’un bout à l’autre d’un continent blessé», écrit-il.
Je reviens de Bamako
De retour d’une visite à Bamako, au Mali, l’écrivain Kebir Mustapha Ammi a écrit un texte exalté qui salue la pugnacité d’un peuple magnifique et l’énergie d’un ville qui accueille à bras ouverts les Marocains.
Ma tante et Samuel Beckett
L’écrivain Kebir Mustapha Ammi consacre un nouvel épisode à la vie très peu ordinaire de sa tante. Cette fois, il nous plonge dans une romance qui a lié sa tante à l’écrivain irlandais Samuel Beckett. Cette romance, qui a pour théâtre l’Égypte et le Maroc, n’est pas tendre sur les réalités du monde arabe.
Ma tante et la Ligue arabe
L’écrivain Kebir Mustapha Ammi réagit à l’actualité du Proche-Orient par un texte où il met en scène l’intrusion de sa tante au siège de la Ligue arabe. Un texte à lire comme une amère fiction réaliste.
Tribune. Je vous parle d’une juste mer du milieu
Ecrivain, romancier et essayiste d’une rare sensibilité et à l’œuvre aussi dense que percutante, Mustapha Kebir Ammi nous offre dans cette tribune, trahissant une véritable poésie lyrique, la quintessence de ce qui anime quasiment tous ses écrits: la souffrance de l’exclusion, les identités mais aussi la trame d’un humanisme à toute épreuve pour une humanité sans entraves. Homme aux multiples appartenances culturelles, il nous raconte «sa» Méditerranée, celle où tous les hommes étaient égaux, «issus de la même blessure et de la même espérance». Mais aussi celle où «des enfants venus de toutes les blessures ont été arrêtés dans leur irréfragable élan». Et enfin, espérons, d’«une mer qui a hâte de renaître pour se réinventer».
L’extraordinaire voyage de ma tante et le valeureux Boudenia
De père algérien et de mère marocaine, le grand écrivain Kebir Mustapha Ammi nous relate dans ce récit, en exclusivité pour Le360, la fabuleuse tentative de sa tante de passer la frontière entre le Maroc et l’Algérie, devenue «pire que le 38 parallèle qui sépare les deux Corées». Résidente à Taza, notre héroïne, qui se moque des interdits et de son âge avancé, emprunte les chemins d’hier, et ceux de la clandestinité, pour regagner Oran. Qui de mieux pour l’aider dans son entreprise que Boudenia, celui qui faisait la navette entre les deux pays «siamois», transportant armes et munitions sous l’Occupation, hommes et marchandises à l’indépendance. Un autre temps. Aujourd’hui, le voyage, c’est pour revoir ses cousins, mais aussi briser un sort. Parce que «personne ne devrait pouvoir fermer une frontière» et qu’«une frontière n’a jamais été conçue pour être bouclée, il n’y a que les imbéciles et les profanateurs qui font ça». Son aventure, elle l’entreprend pour défendre «le droit des peuples à n’être jamais séparés de ceux qu’ils aiment». Un texte délicieusement composé, mais trahissant une souffrance, celle de ne plus pouvoir retrouver les «siens» et de ne rien pouvoir contre l’absurde. Le voici.
Un grand Merci aux Lions d’un Maroc généreux et fraternel
Merci à cette équipe qui a su donner de sa générosité et de son talent. Merci pour ce qu’elle a offert au Maroc et au Maghreb ainsi qu’à l’Afrique et au monde arabe.