Moussa Diop

Sans l’annoncer, mais en appliquant des droits de douane à presque tous les pays africains, le président américain Donald Trump a mis fin à l’Africa Growth and Opportunity Act (Agoa), une loi qui permettait aux pays d’Afrique subsaharienne éligibles d’exporter vers les Etats-Unis des milliers de produits sans droits de douane. C’est donc un coup très dur porté aux économies de la région, notamment aux grands bénéficiaires de cette loi. La fin de l’Agoa risque d’être catastrophique pour de nombreux pays africains.

La mise à jour de la liste des hommes les plus riches du monde par Forbes fait ressortir une hausse de la fortune cumulée des milliardaires africains qui dépasse pour la première fois la barre des 100 milliards de dollars, grâce à l’incorporation de nouveaux actifs et aux bons comportements des cours boursiers. Un Marocain et un Sud-Africain comptent parmi les 22 milliardaires africains. Actuellement, un seul Africain figure dans le Top 100 mondial des hommes les plus riches de la planète.

Après les effets d’annonce, le président américain Donald Trump passe aux actes. Les États-Unis viennent de publier la liste des tarifs douaniers qui seront appliqués aux importations en provenance de 185 pays dont 51 africains. Ces taxes à l’import varient de 10 à 50%. L’Afrique du Sud, la Tunisie et l’Algérie figurent parmi les plus taxés d’Afrique alors que l’Éthiopie, l’Égypte et le Maroc sont relativement épargnés. Pour les pays les plus touchés, cette mesure ne sera pas sans conséquences économiques.

La hausse du trafic des passagers, le développement du tourisme et l’accroissement des échanges commerciaux font peser sur les aéroports d’Afrique, notamment ceux des grands pays, le risque de saturation. Deux pistes sont privilégiées afin d’éviter cet engorgement. Alors que des pays comme le Maroc et l’Égypte procèdent à l’extension de leurs aéroports, d’autres par contre, à l’image de l’Éthiopie, ont décidé d’en construire de nouveaux pour parvenir à des capacités d’accueil de voyageurs et de traitement de fret plus importantes et offrir des services de meilleure qualité. Tour d’horizon.

Après les matchs de la 6e journée, certaines équipes sont bien lancées pour décrocher la qualification directe, dès les 7 et 8e journées prévues en septembre prochain. Par contre, d’autres sélections devront attendre les deux ultimes journées pour les départager. Les poules d’où pourront sortir les meilleurs deuxièmes des neuf groupes en compétition se précisent également.

Dans cet entretien, le Zambien Samuel Munzele Maimbo, candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), revient sur son programme, s’il est élu, décline son «Plan Marshall» pour l’Afrique, les réformes de l’institution, les risques liés aux contributions américaines sous l’ère Trump… Pouvant compter sur de nombreux soutiens, Dr Maimbo, l’un des favoris de l’élection de mai prochain, a plus de 30 ans d’expérience dans le développement, les marchés financiers, la mobilisation des ressources et la planification stratégique. Il est actuellement vice-président en charge du budget, à de l’examen des performances et de la planification stratégique à la Banque mondiale. Il aura face à lui quatre autres candidats.

Les 5e et 6 journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique se joueront du 17 au 25 mars, occasion pour certaines sélections de consolider leurs places qualificatives directes. Le Maroc, seule équipe à avoir fait carton plein lors des quatre premières journées, pourrait assurer sa qualification dans un groupe réduit à cinq après le retrait de l’Érythrée. Le Nigeria, finaliste de la dernière CAN, pourrait faire ses adieux à la qualification en cas de déconvenue. Tour d’horizon.

L’Afrique compte actuellement des chefs d’Etat à la prodigieuse longévité au pouvoir. Cinq d’entre eux exercent les plus hautes responsabilités de leur pays depuis 32, voire 45 ans. Qui sont-ils, comment sont-ils parvenus à se maintenir au pouvoir pendant si longtemps, ont-ils l’intention de prendre (enfin) leur retraite? Quelques éléments de réponse.

Le classement «Democracy Index 2024» réalisé par the Economist Intelligence Unit (EIU) a porté sur les régime politique de 167 pays et territoires. Dans ce classement 2024, un seul pays africain figure dans la catégorie «Démocratie parfaite». Le gros des pays africains figure dans la catégorie «Régime autoritaire».