Rachid Achachi

La chronique de Rachid Achachi

Idéologue pour certains, polémiste pour d'autres| clivant pour tout le monde| Rachid Achachi est chroniqueur radio (Luxe Radio) et consultant en géopolitique de par son métier. Docteur en sciences économiques| Rachid Achachi cultive et promeut activement la transdisciplinarité en vue d'appréhender le réel dans toute sa complexité.

De Tartous à Oran?
Après la chute du régime de Bachar al-Assad, la présence militaire russe dans la région, à travers les bases de Tartous et de Hmeimim, paraît compromise à moyen ou à long terme. Trois alternatives se proposent alors à Moscou en Méditerranée: le Soudan, la Lybie, mais aussi l’Algérie, qui pourrait voir d’un bon œil une présence militaire russe sur son territoire.
De HTS en Syrie au Polisario, la vigilance est de mise
Le 27 novembre, les miliciens de «Hayat Tahrir Al-Cham», ou HTS, ont pris d’assaut la ville d’Alep, en Syrie. L’apparition de ce mouvement pourrait réactiver des cellules terroristes dans d’autres pays, de la région ou d’ailleurs, susceptibles d’être contaminés par ce nouveau chaos.
Maroc, Algérie, Iran: et si la diplomatie venait à nous surprendre?
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait enclencher nombre de changements sur les plans géopolitique et diplomatique, que ce soit en Ukraine, au Proche-Orient ou même dans le Maghreb. Je me force à croire que quelque chose de bon pourrait en ressortir, pour notre bien autant que pour celui de la région. Et n’est-ce pas quand tout va mal que l’on a le plus besoin de diplomatie?
L’apocalypse n’aura pas lieu! (Partie 2)
En autorisant l’Ukraine à utiliser les missiles américains à longue portée dans le territoire russe, l’administration Biden a franchi une ligne rouge tracée par Moscou et fait le choix de l’escalade dans le conflit. La réaction de la Russie est depuis fortement attendue.
La Russie va-t-elle lâcher l’Algérie?
Les points de divergence entre la Russie et l’Algérie, traditionnellement présentées comme des «alliés», deviennent de plus en plus criants, notamment dans la région du Sahel. Moscou s’apprêterait-il à prendre ses distances avec Alger?
Géopolitique royale: vers une «Pax Marocana»?
Depuis le début du règne du roi Mohammed VI, le Maroc a compris la nécessité de créer et de consolider de grands blocs économiques, et à terme géopolitiques. Une logique qui sous-tend également l’approche diplomatique de la main tendue, adoptée par le Royaume vis-à-vis du voisin algérien.
Après la France, que faire?
À la suite de la reconnaissance officielle de la France de la marocanité du Sahara, se pose nécessairement la question de «l’après». Celle-ci peut être formulée de deux manières différentes: «Qui sera le suivant?» ou «Faut-il explorer de nouvelles perspectives stratégiques pour débloquer plus rapidement la situation?».
Sommet des BRICS à Kazan: vers une nouvelle Yalta?
Il est certain que si l’on réunit 20 chefs d’État dans un même endroit, et a fortiori dans un contexte de crise géopolitique mondiale, ce n’est certainement pas pour parler de quelques points de PIB ou des mécanismes de lutte contre le réchauffement climatique.
Malheur à moi, je suis une nuance
Pour le juriste allemand Carl Schmitt, la discrimination de l’ami et de l’ennemi doit se fonder sur la base de critères strictement politiques. L’avantage premier d’une telle discrimination est qu’elle est par nature mouvante: il suffit qu’un État ennemi redéfinisse ou interprète autrement ses intérêts nationaux pour qu’il quitte le statut d’ennemi et accède éventuellement à celui d’ami.
L’apocalypse n’aura pas lieu!
Si vous avez déjà stocké d’importantes quantités de boîtes de conserve et de bouteilles d’eau, il est peut-être temps de les consommer, avant leur date de péremption. Car l’hiver arrive, mais il ne sera pas nucléaire.