Parlons peu, parlons cash.
Revenons à ce tweet posté en 2019 par Omar Radi, à la suite duquel il avait été convoqué, puis inculpé par la justice marocaine, quelques jours plus tard.
Il y parle, quelques minutes après les lourdes sentences prononcées par un tribunal de Casa contre des agitateurs à Al Hoceïma, qui avaient mis, de longs mois durant, la région à feu et à sang, de «petits bras», entendez les magistrats, qui viendraient «supplier», «après».
Question: «supplier» qui? Et surtout: «après» quoi?
P’tit con, dis-moi, qui iraient-ils «supplier»?
Cette semaine, une campagne médiatique de soutien à ce journaliste a été lancée, depuis la France et les Etats-Unis.
Aux commandes, en France, les cocos, sur L’Humanité, qui poursuivent leur combat d’arrière-garde en continuant à hurler leurs beaux idéaux, mais sans se rendre compte que ce monde a changé, que la polarisation n’est plus la même, que le grand soir qu’il attendent risque de se révéler extrêmement velu. L'horreur totale. Jamais.
Aux Etats-Unis, un «communiqué» a été publié. En fait, il s’agit d’une enquête journalistique où faits déformés et manipulation patente transparaissent à chaque ligne. Enquêter, puis déformer le propos et le tourner à son avantage, c’est ce que le bougre, très bien formé, sait le mieux faire, dans sa longue quête d’une vengeance qui ne saura jamais dire son nom. Continue à planer à mille lieues.
J’aime pas les bottes.
Je ne sais pas les lécher, en classe, j’étais bonne élève quand ça me plaisait, et il m’est arrivé de remettre certains profs, figures d’autorité, à leur place.
Mais j'aime bien en porter, parfois. Botter certaines fesses, j'avoue que j’aime bien, tant certains séants ne méritent que cela. C’est ce que je viens de faire.
Et c’est donc en toute raison, et parce que tout autre discours est superflu, et pour une simple question de salut, celle de mon pays, que je lance ce vivat.
Vive le Roi.