C’est sur les murs du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat que s’exposent, jusqu’au 30 juin, et pour la première fois au Maroc, les œuvres de Tahar Ben Jelloun sous sa casquette de plasticien. Intitulée «De l’écriture à la peinture», cette rétrospective débutant en 2014 donne à voir une quarantaine de toiles de l’écrivain marocain.
Lors du vernissage de l’exposition, en présence de nombre de ses amis, dont des journalistes qui ont fait spécialement le déplacement de France, Tahar Ben Jelloun a d’abord remercié le roi Mohammed VI de lui avoir offert l’occasion d’exposer ses oeuvres au MMVI, espace qui avait accueilli les créations de grands noms de la peinture mondiale, dont Pablo Picasso, Henri Matisse ou encore Chaïbia. Il a ensuite évoqué le peintre Fouad Bellamine, avec lequel il a dit avoir «effectué (ses) débuts de peintre», et répété à quel point il gardait «le Maroc au fond de son coeur».
L’exposition invite à découvrir «cet autre versant de l’oeuvre de Tahar Ben Jelloun, avec des toiles où la matière et la couleur dialoguent avec le verbe, témoignant d’une double sensibilité, où les couleurs joviales et les formes minimalistes confèrent à ses toiles bariolées une impression de légèreté, comme un appel à la vie et à l’insouciance», détaille le texte de son catalogue.
Également parmi les personnalités présentes à ce vernissage, Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées, a de son côté rendu un vibrant hommage au roi Mohammed VI, «qui a permis à l’art et à la culture de se hisser si haut au Maroc», et n’a pas tari d’éloges sur les talents de Tahar Ben Jelloun, déclarant que «la beauté de ses peintures et de ses couleurs vives n’a d’égal que la grandeur et le talent de l’écrivain».
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