C’est l’une des actrices marocaines les plus emblématiques qui nous a quittés ce samedi 5 octobre 2024. Naïma Lamcharki, icône incontestée du théâtre, du cinéma et de la télévision marocains, s’est éteinte à l’âge de 81 ans. C’est le réalisateur marocain Ahmed Bouaroua qui a partagé la triste nouvelle sur Facebook, en exprimant un vibrant hommage à celle qu’il considérait comme une «sœur et amie sincère».
Née en 1943 à Casablanca, Naïma Lamcharki s’est rapidement taillé une place à part sur la scène et les petits et grands écrans du Maroc. Celle qui fut honorée à plusieurs reprises, notamment par le prix de la meilleure actrice au Festival national du film en 2001, pour son rôle dans «À la recherche du mari de ma femme», de Mohamed Abderrahmane Tazi, et vingt ans plus tard au Festival du film arabe de Malmö, en Suède, pour sa prestation dans «L’automne des pommiers», de Mohamed Mouftakir, a su traverser les époques tout en restant une constante source d’inspiration et une partenaire de choix pour les cinéastes marocains.
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Naïma Lamcharki n’était pas seulement une artiste accomplie: femme de cœur et d’engagement, elle s’est investie dans de nombreuses causes caritatives et humanitaires. Ambassadrice de bonne volonté auprès de l’UNICEF, elle a joué un rôle clé dans la défense des droits de l’enfant au Maroc.
Son départ laisse un vide immense dans le paysage culturel marocain, mais ses contributions artistiques resteront gravées dans la mémoire collective. Son talent et sa passion pour l’art continueront de rayonner à travers les œuvres qu’elle laisse derrière elle, et son nom restera à jamais associé à l’excellence, le talent et la générosité.