«Big Data Djihad», c’est une histoire d’amour vache, de réseaux sociaux HS, des émotions édulcorées, un Dieu qui ne compte que les larmes des femmes, un monde «qui pue la merde» car peuplé de «trous de balles». Dans un registre cru, Hicham Lasri dépeint donc une humanité enracinée dans la peur, qui fait le sel du monde moderne.
Le360 vous convie à découvrir les bonnes feuilles d’un roman décrivant un anti-héros génial, qui casse Internet pour punir une influenceuse qui l’a quitté, sans que toutes les polices du monde ne parviennent à savoir ni comment, ni pourquoi.
Mon récit doit s’arrêter ici.
Mais l’histoire du nouveau monde commence là... C’est l’invention d’une troisième voie par un cœur essoré, abîmé, fracassé comme un emoji. Après le monde analogique, où l’on ne peut que faire fonctionner la roue pour faire tourner le monde, pour voir qui aura plus d’épices, plus d’or ou plus de pétrole, il y a eu le monde digital où l’information génomique et algorithmique bombarde un monde qui ne cesse d’être en guerre pour le contrôle du Big Data qui n’est rien d’autre que la comptabilisation de toutes les interactions, comme le chemin de croix sur la voie lactée des autoroutes de l’information où l’agitation a remplacé l’action.
Big Data est un fantasme de flic... Gloire à Jean-François Guillante! Mortification de soi. Data Panoptisme, sub-silencio, mine de rien. Ni transparent, ni translucide.
Surveillance. Sousveillance. Mutations et permutations dans une spirale de silence, pour nous, les sujets numériques de sa majesté des mouches!
Ceci nous ramène à la disparition du «réel» sous un brouillard généré par les médias. Lui, ce connard, il a créé une troisième voie, plus tonitruante, plus dangereuse, plus proche de l’esprit divin, il a inventé la voie de Dieu et de l’ubiquité, de la téléportation où on peut être partout à la fois...
C’était quoi sa motivation?
Et pourquoi?
Et puis, est-ce qu’il est nécessaire d’avoir une motivation pour être Dieu!