Sous le thème «Du Zellige à l’infini», le peintre expose ses tableaux jusqu’au 18 février à l’espace Rivages relevant de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE). Le vernissage a eu lieu en présence notamment du président de cette fondation, Omar Azziman, et de la directrice du pôle Art, culture et communication, Fatiha Amellouk, ainsi qu’une nombreuse assistance.
Originaire de Tétouan et établi à Barcelone, Amine Asselman explique que dès le premier moment où il a commencé à aborder le zellige, il y a dix ans, ce dernier a signifié et signifie encore pour lui «une sorte de puzzle». Le zellige est la «figure au cœur du travail» du Tétouanais, qui expose pour la première fois au Maroc. Il s’agit, a-t-il affirmé dans une documentation, d’«un jeu géométrique plein de connotations qui ont un rapport direct avec mon identité et avec le territoire où j’ai grandi».
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Fatiha Amellouk dit au sujet de l’artiste que le zellige est pour lui «un champ de création contemporaine qui constitue le pilier de sa démarche artistique». Et d’ajouter qu’«à travers une recherche minutieuse et l’exploration de plusieurs compositions géométriques, l’artiste conçoit une structure musicale en mosaïques».