Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, a également participé à la cérémonie d’inauguration de ce cru 2022 autour du thème «l’architecture et le sacré».
Le concert inaugural de ce festival, qui reprend après deux ans d’absence, a offert un voyage qui est parti de Fès pour aller à Jérusalem en passant par le Tibet, le Taj Mahal et la cathédrale Notre Dame de Paris, pour s’achever à Casablanca à la mosquée Hassan II.
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Plusieurs artistes ont présenté des chants spirituels, pour les uns du Maroc, appartenant aux trois religions monothéistes, pour les autres, issus de l'art indien du Qawwali. Certains ont donné à voir la danse kathak qui racontait autrefois les évènements de la «Sanatana Goddess Dharma» (Loi éternelle), quand d'autres ont déclamé les poèmes bouddhistes de Milarpa, traditions spirituelles qui ont réussi jusqu'à aujourd'hui à surmonter toutes les crises.
Dans une déclaration pour Le360, Mehdi Bensaïd a analysé que la présence d’un grand nombre de festivaliers reflète l’intensité de la soif des Marocains pour la reprise des activités culturelles.
Selon les organisateurs, cette version du festival, qui se poursuivra jusqu'au 12 juin, offrira un voyage autour du monde et une quête du sacré.