L’art millénaire du Wadaiko, le tambour japonais, enchante le public de Rabat

De jeunes Marocains ont été récemment formés à l’art du tambour japonais.

Le 12/08/2023 à 19h36

VidéoL’Association marocaine pour la promotion de la langue et la culture japonaises au Maroc a présenté, ce samedi 12 août à Rabat, un concert de Wadaiko, art millénaire du tambour japonais. Un spectacle auquel ont participé de jeunes Marocains, dirigés par le célèbre artiste et professeur japonais Sai To Michio.

Le public rbati a vibré aux rythmes et aux sons du Wadaiko, instrument de percussion japonais, lors d’une représentation artistique à laquelle ont participé de jeunes Marocains récemment formés, en moins d’une semaine à Rabat, à l’art du tambour japonais. Ces percussionnistes en herbe avaient pour maître le «sensei» Sai To Michio, venu spécialement du Japon pour la circonstance.

Dans une déclaration pour Le360, ce dernier s’est déclaré «heureux de pouvoir initier et former ces jeunes à l’art du Wadaiko», ainsi qu’aux rudiments de la langue japonaise, assurant qu’il n’hésiterait pas «un seul instant à renouveler cette expérience au Maroc».

Au pays du Soleil levant, le terme «Wadaiko» (ou «Taiko») désigne le tambour japonais, premier instrument de percussion nippon dont la pratique s’est diffusée un peu partout dans le monde, indique la documentation de l’évènement.

Pour sa part, Laila Essadki, présidente de l’Association marocaine pour la promotion de la langue et la culture japonaises au Maroc, un des principaux partenaires de cet évènement, a estimé à «quelque 600 personnes, en particulier des jeunes, qui apprennent chaque année la langue japonaise au Maroc». Cet intérêt, a-t-elle ajouté, «nous pousse, en tant qu’association, à œuvrer davantage au développement des échanges culturels entre le Japon et le Maroc».

De son côté, la professeure de langue japonaise Mayumi Babaali a exprimé sa «satisfaction d’avoir contribué au Maroc à la consolidation des liens culturels entre les deux pays». «Et je continuerai encore à le faire», a-t-elle affirmé.

En marge du spectacle, Aïcha Abadi, qui dirige à Salé une association de soutien aux personnes en situation de handicap a livré un témoignage poignant sur l’effet «réconfortant» que procurent les arts japonais à sa fille Hasna, elle-même en situation de handicap. «Ma fille peint des tableaux et cette passion l’aide à se rapprocher de l’art et de la culture japonais», a-t-elle déclaré.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 12/08/2023 à 19h36