La 13e édition du Festival du théâtre arabe bat son plein à Casablanca. Cette grand-messe des planches organisée par la très prestigieuse Autorité du théâtre arabe sise aux Emirats arabes unis, en collaboration avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, investit plusieurs centres culturels de la Métropole, dont le théâtre Mohammed VI au quartier Roches Noires et le centre culturel Mohammed Zefzaf, pour ne citer que ceux-là.
Abdelmajid El Haouass, metteur en scène, lauréat de l’une des premières promotions de l’Institut supérieur des arts dramatiques et de l’animation culturelle (ISADAC) de Rabat, participe avec sa pièce de théâtre: Ma Tabaqa Lakoum (« ce qu’il vous reste ») adaptée du roman éponyme du Palestinien Ghassan Kanfani.
«J’ai travaillé autour de l’œuvre de cet écrivain qui défend les droits de l’homme, sa liberté et son droit de vivre dans son pays», confie-t-il dans cette interview pour Le360 avant de préciser qu’il possède comme véritable passion celle d’investir des textes considérés comme étant difficiles ou qui ne sont pas adaptés au théâtre.
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«C’est pour moi un véritable défi, celui de porter la poésie et le roman sur la scène théâtrale. Pour moi, le théâtre c’est un mode de vie. Le théâtre est le père des arts et je m’intéresse à tous les arts qui pourraient alimenter l’expérience théâtrale», ajoute le metteur en scène.
Sa pièce de théâtre est en lice aux côtés de 15 autres représentations de plusieurs pays arabes dévoilées durant cette 13e édition du Festival international du théâtre arabe.
