Au douar Aït El Kadi, relevant de la commune rurale d’Ouneine, dans la province de Taroudant, les efforts de relogement temporaire des sinistrés se poursuivent. Dans un élan solidaire, plusieurs bénévoles se sont démenés pour mettre à leur disposition des abris, des tentes ou des cabanes en bois, afin qu’ils puissent se protéger du froid ou simplement bénéficier d’un minimum d’intimité. «Comme tout le monde le sait, nous sommes ici dans une zone montagnarde, où il fait très froid le soir. Et parmi les rescapés, il y a des personnes fragiles, notamment des nourrissons, des personnes âgées ou des personnes souffrant de maladies chroniques, qui ont du mal à supporter ces températures», témoigne Youssef El Madani, un survivant du séisme dans une déclaration pour Le360.
Passé le moment de sidération, les personnes sinistrées sont bien forcées au retour à la réalité, et au besoin de renouer avec la vie. «Plusieurs personnes se rendent dans leur maison effondrées et essayent de récupérer leur matelas ou ce qui reste de meubles. Mais une telle action reste très difficile, et surtout extrêmement risquée», poursuit notre interlocuteur.
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Conscients de la nécessité d’offrir aussi rapidement que possible un toit aux sinistrés, les éléments des Forces armées royales ont érigé des tentes pour abriter certains d’entre eux. D’autres ont été dirigés vers des maisons préfabriquées en bois, assemblées par des bénévoles. «Ce sont des maisons en bois de 60m2, facilement démontables. Nous les mettons à la disposition des rescapés pour leur offrir un toit qui les protégera de la chaleur du soleil et du froid de la nuit», explique Abdeljalil Salhi, l’un des initiateurs de cette action solidaire.