SIEL 2024. Younes Sekkouri : «L’accord du 29 avril est le fruit d’un dialogue participatif et démocratique»

Lors de la conférence-débat, modérée par le journaliste Abdellah Tourabi, qui a réuni le professeur universitaire Mohamed Tozy, le ministre Younes Sekkouri et le chercheur et ex-ministre Abdellah Saaf, dans le cadre du SIEL 2024, le 18 mai 2024, à Rabat. (Y. Mannan / Le360)

Le 18/05/2024 à 19h04

VidéoLe rôle des syndicats dans le dialogue participatif et la conclusion de l’accord social du 29 avril 2024 a été au centre d’une conférence débat, ce samedi 18 mai, à laquelle a participé Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences, dans le cadre du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) à Rabat.

Modérée par le journaliste Abdellah Tourabi, la conférence rassemblait également Abdellah Saaf, chercheur et ex-ministre de l’Éducation nationale, et Mohamed Tozy, écrivain et professeur universitaire. Dans son intervention, Younes Sekkouri a développé l’intérêt de l’institutionnalisation du dialogue social, dont la finalité est la régularité, la durabilité et l’efficacité.

«Le dialogue social est un maillon essentiel de la démocratie participative», a-t-il déclaré devant une assistance nombreuse, dont les questions au ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences abordaient les sujets du chômage des jeunes et de la création d’emplois, mais également celui du syndicalisme. Ce dernier ne serait-il pas en train de perdre du terrain face à la prolifération des coordinations et autres mouvements associatifs? L’interrogation, attendue, est revenue dans la bouche de plusieurs intervenants.

Pour Abdellah Saaf, le mouvement associatif est certes très présent actuellement, mais il reste «dispersé et divisé». «La société est en phase de mutation, et c’est pour cette raison qu’on a l’impression d’une désyndicalisation», a-t-il estimé. La réponse de Mohamed Tozy est à peine plus nuancée: «La société a changé, il y a une fragmentation, mais la présence et la participation des syndicats en démocratie est une obligation».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 18/05/2024 à 19h04