Dès ce samedi 27 avril et jusqu’au 30 avril, Tanger sera au centre de l’attention, au moment d’accueillir la Journée internationale du jazz, qui prend pour la première fois ses quartiers en Afrique. L’événement musical mondial est organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication en collaboration avec l’Unesco.
Dans les coulisses du Palais des arts et des cultures de Tanger, les derniers préparatifs sont mis en place en vue de la Journée internationale du jazz, datée du 30 avril. Sous la supervision de la Direction régionale de la Culture de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ainsi que la wilaya de Tanger, la région touristique de Malabata, abritant le nouveau palais qui sera inauguré pour l’occasion, est en train d’être équipée de toutes les installations nécessaires.
Les équipes se sont récemment activées pour peindre les façades et les environs du palais, tandis que les réparations de l’éclairage public ont été finalisées pour illuminer les rues et les espaces environnants. Les travaux se sont intensifiés à mesure que le jour j approche, dans le but de créer une atmosphère accueillante pour les invités de marque, y compris les responsables gouvernementaux, les délégations internationales, les musiciens de renom et les représentants de plus de 35 médias étrangers.
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Une conférence de presse préliminaire est également prévue, réunissant entre autres Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, et Tom Carter, directeur de l’Institut Herbie Hancock de jazz. Elle sera tenue le 29 avril pour présenter en détail le programme global et les temps forts de cet événement musical.
Pour rappel, ce concert d’anthologie rassemblera la fine fleur du jazz issue de quatre continents. Baptisé «All-Star Global Concert», il verra défiler sur scène quelques légendes du jazz mondial dont Dee Dee Bridgewater (États-Unis), Marcus Miller (États-Unis), Melody Gardot (États-Unis), Kurt Elling (États-Unis), JK Kim (République de Corée), Kurt Elling (États-Unis), Yasushi Nakamura (Japon) ou encore Magnus Lindgren (Suède). La liste comprend également des artistes africains, tels Richard Bona (Cameroun) et Moreira Chonguiça (Mozambique), ainsi que le mâalem gnaoui marocain Abdellah El Gourd.