Interrogé par Le360 à Marrakech, au cours du 19e FIFM (du 11 au 19 novembre derniers), Kamal Hachkar a révélé qu'il était actuellement en pleins préparatifs d’un festival dans cette petite ville de la région de Draâ-Tafilalet.
En projet, a-t-il expliqué, du cinéma, de la musique et des conférences: «ce n’est pas un festival axé sur le cinéma uniquement, mais sur les arts de manière générale», a-t-il tenu à préciser.
Rendu célèbre par Tinghir-Jerusalem, les échos du Mellah (2012), Kamal Hachkar veut donc à présent lancer un festival culturel à Tinghir (Haut Atlas oriental, dans la vallée du Todra), une petite ville où il est né, et dans laquelle il a tourné une importante partie des scènes de son premier documentaire.
Un film touchant, qui retrace le quotidien de juifs marocains de ce village, qui y égrènent leurs souvenirs, leurs héritages, après leur retour en Israël. Un film qui conte le récit d’un exil, évoque le destin d'une communauté juive ayant quitté ce village berbère dans les années cinquante et soixante du siècle dernier.
Les dates de cette première édition ne sont pas encore précises, mais ce festival aura probablement lieu l'année prochaine, en 2023, «au printemps, ou en été», a expliqué le réalisateur, qui a avoué être actuellement à la recherche de financements, afin de pouvoir mener à bien l'organisation de cet évènement, le premier du genre dans cet endroit.