Ecrite par le scénariste Bertrand Galic et illustrée par Jandro, cette nouvelle bande dessinée raconte la vie méconnue de Marcel Cerdan, de sa vie à Casablanca, à sa première passion pour le foot et son engagement.
Figure de l’anti-fascisme et de la résistance pendant la guerre, Marcel Serdan s’est imposé comme le premier champion du monde de boxe français après la guerre, en 1948, alors même qu’il détestait ce sport étant enfant.
«Je voulais chercher qui était le gars derrière le sportif. Aller regarder du côté de son enfance, de ses relations dans ce Maroc sous protectorat français, avec ses copains, ses copines. Et puis, plus tard, le parcours du résistant, un parcours politique qu’on connaît mal», explique Bertrand Galic.
Surnommé le bombardier marocain, Marcel Cerdan doit son surnom au fait qu’il n’a jamais été mis KO au cours de ses 110 combats. À Casablanca, c’est depuis la base navale qu’il participe à la drôle de guerre après avoir été mobilisé.
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Il entre ensuite dans la résistance et reverse une partie des recettes de ses matchs, au cours desquels «il se fait surtout un plaisir de mettre au tapis les adversaires qui combattent sous la bannière du fascisme», explique Bertrand Galic.
Alors qu’il s’envole pour un combat aux États-Unis en juin 1949, son avion s’écrase dans les Açores. Marcel Cerdan perd la vie dans ce crash à l’âge de 33 ans. Le 8 novembre, le corps de Marcel Cerdan est rapatrié chez lui, à Casablanca, pour être enterré au cimetière de Ben M’Sick, avant que sa femme Marinette ne demande le transfert de sa dépouille en France, 46 ans plus tard, où il sera enterré à Perpignan le 29 octobre 1995.
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