UNESCO. Le malhoun classé patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Au centre culturel Renaissance, le tarab est à l'honneur avec la magique chanteuse de Melhoun Majda Yahyaoui. 

La chanteuse de malhoun Majda Yahyaoui. Brahim Taougar - Le360

Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, réuni le mercredi 6 décembre 2023 dans le cadre de sa 18e session au Botswana, a approuvé la demande du Maroc à propos de l’inscription du malhoun dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le 06/12/2023 à 16h11

Cette inscription est une reconnaissance internationale d’un héritage marocain authentique, d’une source importante des riches sources artistiques du Maroc, et d’un composant de référence des composantes de l’identité culturelle marocaine ancienne. Cette reconnaissance internationale par l’UNESCO est également une consolidation des efforts déployés par le Royaume du Maroc sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, dans le domaine de la préservation et de la conservation du patrimoine culturel marocain.

La secrétaire générale du département de la culture, Samira Malizi, a exprimé au nom du Royaume du Maroc, devant les chefs de délégation participant aux travaux du comité, sa gratitude au comité d’évaluation, aux membres du Comité intergouvernemental, ainsi qu’au Secrétariat de la Convention de 2003, pour l’inscription du malhoun, dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le malhoun est un art présent dans différentes régions du territoire national marocain, et il est un symbole fondamental du patrimoine culturel marocain. Sa consécration en tant que patrimoine culturel de l’humanité est une reconnaissance de sa portée humaine et humaniste, ainsi que des efforts déployés par le Royaume du Maroc, pour préserver son patrimoine culturel immatériel conformément à ce que stipule la Convention de 2003.

Ce prix récompense le grand travail collectif mené par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication en collaboration avec l’Académie royale du Maroc et la Mission permanente du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO.

Selon le dossier présenté devant le comité de candidature de l’UNESCO, le malhoun est une expression poético-musicale marocaine ancienne. Ce patrimoine musical est né dans la région de Tafilalet, dans le sud-est du Maroc, où il s’est d’abord développé au sein des zaouïas de la région, puis s’est progressivement répandu et a atteint les grandes villes, où il était principalement accueilli et interprété au sein des corporations d’artisans des villes anciennes.

Par Nisrine Zaoui
Le 06/12/2023 à 16h11

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Les faussoyeurs et voleurs du patrimoine national marocain vont encore braire.

On va encore avoir 1 énième fois des problèmes avec nos voisins d'à côté Zut et rezut !!!

Tout à fait ! Cette fois-ci, la cible sera Audrey Azoulay, la fille du conseiller de Sa Majesté et directrice générale de l’UNESCO. Après Lakjaa,accusé d’être derrière tous les déboires footballistiques de la " force de frappe " , voilà maintenant la 1ere responsable de l’UNESCO , qui réunit toutes les caractéristiques pour être un autre élément du complot . Elle est, en effet, franco-marocaine et……..juive 👹. Donc, le complot sera tripartite : " Makhzen/France /Entité sioniste ", soit le tiercé idéal pour la junte.

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